29. Formation pour les professions en soins de santé (mise en œuvre durant l’exercice financier 2018)
Le Groupe de travail invite notre Université à mettre en œuvre un programme quinquennal (renouvelable) pour augmenter le nombre d’étudiants autochtones dans toutes les filières liées à la santé en fonction des besoins et des priorités autochtones. Le programme doit :
- Travailler en étroite collaboration avec des communautés, des éducateurs et des professionnelles en soins de santé autochtones;
- Définir une série d’étapes et de stratégies concrètes, dont une intervention proactive (la « phase d’exposition précoce ») auprès des jeunes autochtones, un soutien à la transition pour les élèves jeunes et adultes autochtones des cégeps et des mesures contre décrochage des étudiants actuels;
- Reconnaître l’importance des programmes de santé autochtones dans les programmes de professions en soins de santé et l’ importance des membres du corps professoral, des universitaires et du personnel qui offriront le programme aux jeunes et aux étudiants autochtones;
- Énglober un large éventail de professions en soins de santé, y compris, mais sans s’y limiter, l’École des sciences la communication, l’École de sciences infirmières, l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de la Faculté de médecine; la Faculté de médecine dentaire; et l’École de nutrition humaine de la Faculté des sciences de l’agriculture l’environnement;
- Se développer au fil des années pour inclure d’autres programmes connexes en soins de santé ailleurs dans l’Université, notamment dans la Faculté des sciences et la Faculté des sciences de l’éducation (en particulier dans les domaines touchant la psychologie appliquée) et à l’École d’éducation permanente.
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- Le Service des initiatives autochtones fournit un soutien centralisé et sensible à l’équipe du Programme autochtone des professions de la santé.
30. Formation en travail social (mise en œuvre durant l’exercice financier 2018)
Le Groupe de travail invite notre UniversitĂ© Ă mettre en Ĺ“uvre un plan quinquennal renouvelable pour accroĂŻtre l’effectif d’étudiants autochtones Ă l’École de service social de Ă山ǿĽé et leur fournir les outils, la formation et le soutien nĂ©cessaires pour obtenir leur diplĂ´me et changer les choses dans leurs communautĂ©s tout en cernant les problèmes autochtones qui affectent la sociĂ©tĂ© canadienne.
Le programme doit offrir un soutien particulier aux étudiants potentiels (dès les premières demandes de renseignements, mettre les étudiants potentiels en relation avec d’autres établissements d’enseignement afin de terminer les cours préalables), soutenir la recherche de logement, fournir un soutien individuel pour les étudiants en cours d’études (conseils personnels et sur les e tudes, mentorat et tutorat) et aider à repérer les possibilités de développement de carrière, y compris les stages et les conseils de recherche d’emploi après l’obtention du diplôme.
Le programme doit maintenir des liens avec des étudiants autochtones diplômés en travail social qui peuvent assumer le rôle important d’ambassadeurs et encourager la prochaine génération d’étudiants autochtones à rester à l’école et à s’engager dans des études postsecondaires.
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- Le cours d’études autochtones sur le terrain IDFC 500 est offert depuis dix ans. La participation et la réussite sont excellentes.
- Dans le cadre des activitĂ©s de la Semaine de sensibilisation aux cultures autochtones 2019, Indigenous Access Ă山ǿĽé a organisĂ© la première projection publique de ces deux films :
- RAHSKWAHSERON:NIS Building Bridges, de la réalisatrice mohawk Courtney Montour, qui porte sur le cours de terrain IDFC 500.
- Jordan River Anderson: The Messenger, de la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin.
- À l’entrée du pavillon Wilson est suspendue une bannière où « Bienvenue » est écrit en trois langues : en kanien’kéha, en anglais et en français.
- Dans le cadre de la cĂ©lĂ©bration du centenaire des services sociaux Ă Ă山ǿĽé, exposition d’une installation de l’artiste mohawk Ellen Gabriel Ă©voquant l’histoire de la crĂ©ation de la nation Haudenosaunee.
- L’École de service social s’emploie à mobiliser la communauté autochtone et effectue des activités de rayonnement dans les collectivités autochtones voisines afin d’améliorer les possibilités de stages pratiques pour les étudiants.
- Depuis sept ans, c’est une activité d’accueil traditionnel animée par une Aînée autochtone qui lance le programme d’orientation des étudiants au baccalauréat en travail social.
- Tous les plans des cours de l’École de service social doivent comprendre un énoncé de reconnaissance du territoire autochtone où les cours ont lieu, énoncé qui doit aussi être verbalisé en classe.
- Ces deux dernières années, les activités d’orientation de tous les étudiants de l’École de service social comprennent une cérémonie de purification par la fumée traditionnelle.
- Pour une deuxième année, le cours Social Work 445 : First Peoples and Social Work est obligatoire dans le curriculum du baccalauréat en service social.
- Par le biais de l’École de service social, Indigenous Access Ă山ǿĽé continue de soutenir les Ă©tudiants autochtones grâce Ă du tutorat individuel et de groupe, Ă des ateliers d’écriture, Ă du soutien individuel et Ă des activitĂ©s de recrutement oĂą on propose de l’aide aux candidats potentiels. Indigenous Access Ă山ǿĽé propose aussi des activitĂ©s culturelles sur le campus Ă l’intention d’autres Ă©tudiants, d’autres dĂ©partements et de la communautĂ© montrĂ©alaise.
- Indigenous Access Ă山ǿĽé organise une retraite durant laquelle la communautĂ© de l’École de service social pourra vivre l’expĂ©rience du cours de terrain IDFC 500.
32. Institut d’études autochtones et d’engagement communautaire (moyen terme)
Le Groupe de travail invite notre UniversitĂ© Ă crĂ©er et Ă soutenir une unitĂ© universitaire autonome dans la discipline Ă©mergente des Ă©tudes autochtones, laquelle sera dotĂ©e d’un corps professoral bĂ©nĂ©ficiant de postes menant Ă la permanence. Én Ă©tablissant l’Institut d’études autochtones et d’engagement communautaire de Ă山ǿĽé et en s’appuyant sur le succès du programme de mineure en Ă©tudes autochtones de la FacultĂ© des arts, l’Institut abritera un nouveau programme de majeure et de spĂ©cialisation en Ă©tudes autochtones, dont l’objectif Ă long terme serait la crĂ©ation d’un programme d’études de cycles supĂ©rieurs en Ă©tudes autochtones.
En ce qui concerne les activités de sensibilisation et l’établissement de partenariats avec les communautés, l’Institut mettra l’accent sur l’engagement local des communautés autochtones en priorisant les populations et organisations autochtones haudenosaunee, anishinaabeg et urbaines.
L’Institut serait doté d’un corps professoral bénéficiant de postes menant à la permanence, généralement nomme de manière conjointe entre l’Institut et d’autres unités de l’Université. Ces membres du corps professoral étudieront les systèmes et les pédagogies du savoir autochtone, en cherchant à comprendre les sociétés autochtones de l’intérieur et en prenant acte de leurs philosophies, vécus, épistémologies, identités, pratiques de gouvernance politique, cultures et langues constitutives.
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- La retraite prévue en mai 2020 (et annulée) à la Réserve naturelle Gault visait notamment à lancer une importante consultation sur les besoins et objectifs de l’Institut. Des membres du corps professoral et du personnel ainsi que des représentants étudiants autochtones, entre autres, devaient y participer.
- Afin d’arrimer un bon nombre de ces nouvelles initiatives, la Faculté comptait organiser à l’automne 2020 un programme d’activités avec des événements publics et des consultations privées sur les versions provisoires de propositions pour l’Institut.
Prochaines Ă©tapes
- L’équipe du programme d’études autochtones compte poursuivre cette consultation en ligne, et en a entrepris la planification avec la professeure Noelani Arista, nouvellement directrice du programme. On compte profiter de cette occasion pour créer une version provisoire du mandat de l’Institut, et faire circuler ce document cet automne pour obtenir de la rétroaction.
- Le comité de la Fondation Mellon compte tenir cet événement virtuellement et mettra cet automne une page en ligne à ce sujet.
33. Cours sur le terrain et pédagogies fondées sur la terre (court terme)
En mai 2017, Ă山ǿĽé et l’École de service social ont offert la huitième Ă©dition annuelle du cours d’études autochtones sur le terrain. Ce cours unique offre la chance aux Ă©tudiants en travail social, droit, mĂ©decine et anthropologie ainsi qu’aux Ă©tudiants de la mineure en Ă©tudes autochtones d’en apprendre davantage sur les cultures et les visions du monde des Autochtones, en mettant tout particulièrement l’accent sur les enseignements des haudenosaunee et leur lien avec les domaines d’activitĂ© des Ă©tudiants. L’enseignement est offert par des AĂ®nĂ©s de la communautĂ© et une Ă©quipe multidisciplinaire de responsables d’enseignement. Pendant ce cours intensif de quatre semaines (y compris une semaine Ă Kahnawake, en territoire Mohawk), les Ă©tudiants pourront se familiariser avec les coutumes, les valeurs et les modes de vie des Ă€utochtones dans le cadre d’activitĂ©s et d’ateliers quotidiens menĂ©s par des ÀînĂ©s de Kahnawake et d’autres membres de la communautĂ©, avec le soutien des responsables d’enseignement de Ă山ǿĽé. On se penchera sur les effets intergĂ©nĂ©rationnels de la colonisation et des politiques canadiennes sur la sociĂ©tĂ© autochtone contemporaine. Én insistant sur l’apprentissage pratique, on a voulu amĂ©liorer les relations et combler les malentendus culturels entre les futurs professionnels et les communautĂ©s qu’ils seront Ă©ventuellement appelĂ©s Ă desservir.
Le Groupe de travail invite notre Université à soutenir et à élargir les cours sur le terrain se rapportant à des activités autochtones en :
- Consacrant un budget annuel dédié;
- S’appuyant sur le succès de ce cours sur le terrain en tant que modèle pour crĂ©er des possibilitĂ©s d’apprentissage similaires dans d’autres communautĂ©s autochtones, car Ă山ǿĽé cherche Ă Ă©tablir des relations de collaboration et de rĂ©ciprocitĂ© avec les communautĂ©s;
- Identifiant des partenaires universitaires de partout au Canada grâce auxquels nos Ă©tudiants et les leurs pourraient participer Ă des cours sur le terrain Ă la grandeur du pays. Le Groupe de travail a identifiĂ© un de ces partenaires potentiels —l’UniversitĂ© Dechinta Bush dans les Territoires du Nord-Ouest — avec qui le programme d’études autochtones de Ă山ǿĽé a dĂ©jĂ conclu un accord permettant le transfert d’unitĂ©s de cours.
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- Le programme d’études autochtones sera bonifié (parc du mont Royal, Kahnawà :ke, Kanehsatà :ke et Akwesasne).
34. Revitalisation et documentation des langues (court terme)
Le Groupe de travail n’a pas supposĂ© que les communautĂ©s autochtones voulaient voir les langues autochtones enseignĂ©es dans un cadre universitaire Ă des Ă©tudiants principalement non autochtones, alors que les taux de maĂŻtrise de la langue dans les communautĂ©s sont en dĂ©clin ou très menacĂ©s. Ă山ǿĽé doit consacrer ses efforts lĂ oĂą elle peut le plus contribuer Ă l’enseignement des langues et Ă leur revitalisation dans les communautĂ©s autochtones, tout en tenant compte des perspectives et des besoins des communautĂ©s autochtones tels qu’ils sont exprimĂ©s par leurs membres.
Le Groupe de travail invite notre UniversitĂ© Ă Ă©laborer un plan et une stratĂ©gie, de manière conjointe avec des Ă©ducateurs, des administrateurs et des ÀïnĂ©s dans les communautĂ©s autochtones, afin que les ressources et l’expertise de Ă山ǿĽé dans les domaines de la linguistique, de l’agrĂ©ment de l’enseignement, de la psychologie didactique, des Ă©tudes autochtones et d’autres domaines viennent appuyer la revitalisation linguistique dans les communautĂ©s autochtones locales, en particulier dans le territoire traditionnel sur lequel est sis les campus de Ă山ǿĽé.
Ă€ cette fin, nous recommandons que Ă山ǿĽé :
- Consacre un soutien financier (« fonds de de marrage ») Ă ce plan, et dĂ©termine qui, Ă Ă山ǿĽé, dirigera cette initiative pour l’UniversitĂ©. Le rapport du Groupe de travail suggère qu’il existe un leadership par rapport Ă la revitalisation de la langue dans le programme d’études autochtones, la FacultĂ© des sciences de l’éducation et le DĂ©partement de linguistique de la FacultĂ© des arts; et
- Passe Ă la mise en Ĺ“uvre du plan une fois qu’il est approuve par les communautĂ©s et l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé.
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- Le Bureau de l’éducation des Premières Nations et des Inuits et le Département de linguistique ont organisé de renouvellement et de revitalisation linguistique en 2018.
- La Fondation Mellon offre, par le biais du Département de linguistique et de l’Initiative d’études autochtones et d’engagement communautaire, du financement pour soutenir les activités qui s’inscrivent dans cet appel à l’action. Avec l’embauche récente de James Crippen au Département de linguistique, on s’attend à une multiplication de ces activités.
- L’École d’éducation permanente et l’Initiative d’études autochtones et d’engagement communautaire ont amorcé des discussions quant à l’attribution d’unités pour certains cours d’immersion linguistique à Kahnawà :ke.
Prochaines Ă©tapes
- Travail sur de potentielles collaborations dans le cadre des programmes offerts à Kahnawà :ke (démarche essentiellement suspendue en raison de la COVID‑19).
- La reconnaissance est un élément décisif des rapports avec le territoire de Kahnawà :ke.
- L’Université s’emploiera à mettre en pratique la vision façonnée lors de ce forum.
35. DiplĂ´me en gestion des entreprises autochtones et administration publique en ligne offert Ă temps partiel (court et moyen terme)
Les Canadiens qui dĂ©clarent une identitĂ© autochtone dans les sondages nationaux auprès des mĂ©nages reprĂ©sentent quelque 4,3 % de la population totale, et les peuples autochtones connaissent la plus forte croissance dĂ©mographique au Canada. Le taux de chĂ´mage des Autochtones est systĂ©matiquement d’environ 2,5 fois plus Ă©levĂ© que le taux moyen du Canada, et le revenu annuel des Autochtones est beaucoup moins Ă©levĂ© que celui de la population en gĂ©nĂ©ral. La proportion de la population non autochtone au Canada qui a obtenu un diplĂ´me universitaire est trois fois plus Ă©levĂ©e que la proportion des Autochtones. Comme pour toutes les universitĂ©s, il incombe Ă Ă山ǿĽé d’ offrir une variĂ©tĂ© d’occasions Ă©ducationnelles aux peuples autochtones afin de surmonter ces nombreux obstacles.
À la suite du succès de l’élaboration et de la prestation de plus de 25 cours en ligne et de quatre programmes de certificat de premier cycle pour les peuples autochtones, l’École d’éducation permanente a proposé l’élaboration d’un programme de diplôme en ligne à temps partiel en gestion des entreprises autochtones et en administration publique.
Le Groupe de travail invite notre UniversitĂ© Ă fournir un soutien financier Ă une Ă©tude visant Ă examiner la valeur et la faisabilitĂ© d’un tel programme. L’étude de faisabilitĂ© s’appuiera sur de larges consultations avec les communautĂ©s et les organisations autochtones, cernera l’intĂ©rĂŞt communautaire et individuel pour un tel programme, Ă©tablira des valeurs de rĂ©fĂ©rence pour les modèles et les pratiques exemplaires, identifiera le crĂ©neau spĂ©cifique que Ă山ǿĽé peut occuper et Ă©valuera l’impact socioĂ©conomique du programme proposĂ©.
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- Durant l’été 2020, l’École d’éducation permanente offrira le dixième cours de ce programme de certificat.
36. Délivrance de diplômes et certificats en enseignement à l’intérieur de la communauté (moyen et long terme)
Le Bureau de l’éducation des Premières Nations et des Inuits de la Faculté des sciences de l’éducation conçoit, développe et administre des programmes offerts à ces communautés pour les enseignants qui en sont issus. Le Bureau travaille en partenariat avec les autorités d’éducation des Premières Nations et des Inuits partout au Québec pour offrir aux enseignants des programmes communautaires de formation et de perfectionnement professionnel.
Ce Bureau propose des programmes spécialisés de baccalauréat et de certificat. Son baccalauréat en sciences de l’éducation de la maternelle et du premier cycle du primaire permet aux diplômés d’enseigner n’importe où au Québec et ailleurs.
En termes de collaboration future avec les communautĂ©s autochtones, le Bureau de l’éducation des Premières Nations et des Inuits vise les campus satellites de Ă山ǿĽé avec tous ses partenaires.
Son dernier programme innovateur est un baccalaurĂ©at en sciences de l’éducation (maternelle/primaire) offert par l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé, mais totalement dispensĂ© dans la communautĂ©, Ă Listuguj. Il s’agit d’un diplĂ´me de Ă山ǿĽé imprĂ©gnĂ© de valeurs Mi’gmaq. Les cours sont donnĂ©s par des membres de la communautĂ© ayant des maĂ®trises ou des doctorats ainsi que par des professeurs et chargĂ©s de cours de Ă山ǿĽé.
Le Groupe de travail invite notre Université à reconnaître le travail novateur du Bureau de l’éducation des Premières Nations et des Inuits en apportant son soutien à ce bureau et à la Faculté des sciences de l’éducation pendant qu’ils mettent sur pied ce nouveau programme dans la communauté de Listuguj et qu’ils développent des plans pour les campus satellites en collaboration avec leurs partenaires des Premières Nations et Inuits.
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- Le Bureau de l’éducation des Premières Nations et des Inuits offre maintenant un programme de baccalauréat en éducation enseigné entièrement sur le territoire de la Première Nation micmaque Listuguj et sur le territoire mohawk de Kahnawà :ke.
38. Programmes d’échange pour les étudiants autochtones (court terme)
Les coĂ»ts associĂ©s aux programmes d’échange d’étudiants pourraient empĂŞcher les Ă©tudiants autochtones d’y participer. Én outre, les Ă©changes peuvent ĂŞtre difficiles, voire un peu intimidants, pour les Ă©tudiants, particulièrement pour les Ă©tudiants autochtones qui ont dĂ©jĂ Ă vivre leur transition Ă Ă山ǿĽé. Pourtant, ces Ă©changes, extraordinairement enrichissants pour les Ă©tudiants de premier et de cycles supĂ©rieurs, devraient ĂŞtre aussi accessibles que possible Ă tous nos Ă©tudiants.
Le Groupe de travail invite notre Université à faciliter les échanges estudiantins pour les étudiants autochtones comme suit :
- Identifier des institutions sœurs avec lesquelles des accords d’échange pourraient être conclus;
- Offrir aux étudiants autochtones des occasions d’apprendre les uns des autres, et de leurs différentes histoires et expériences, en travaillant ensemble sur différents campus universitaires; et
- Mettre au point un modèle dans lequel les étudiants participants communiquent de façon virtuelle sur différents campus pendant leurs échanges, peut-être même en prenant des cours communs dont le contenu et les interactions se font en ligne.
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- Le Service des initiatives autochtones a entrepris un partenariat avec l’Université Vancouver Island.
39. Contenu du curriculum d’études autochtones (court terme)
La CVR invite les universités et les collèges à introduire des contenus autochtones et à s’engager avec les pédagogies, les épistémologies, les valeurs et les visions du monde des Autochtones dans leurs programmes et curriculum universitaires.
Un examen des mesures prises dans d’autres établissements au Canada montre que cet appel a été pris en compte de diverses façons : dans certains cas, par des cours obligatoires; ailleurs, en intégrant le contenu autochtone dans les cours. Certaines approches combinent les deux.
Ă€ Ă山ǿĽé, on trouve des cours obligatoires ou des modules de cours avec des contenus autochtones Ă la FacultĂ© de droit, la FacultĂ© de sciences de l’éducation, l’École de service social de la FacultĂ© des arts, et l’École de sciences infirmières et l’École de mĂ©decine de la FacultĂ© de mĂ©decine.
Le Groupe de travail invite les Facultés et les Écoles à tenir compte de cet appel à l’action de la CVR en présentant des plans au vice-président exécutif au cours de l’année universitaire 2017-2018 et des années suivantes, afin de suggérer comment intégrer du contenu autochtone dans les programmes et le curriculum universitaire.
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- Depuis la session d’automne 2020, la Faculté de droit a intégré un cours de traditions juridiques autochtones au cheminement obligatoire en première année.
Prochaines Ă©tapes
- La Faculté cherchera à bonifier l’offre de cours dans ce domaine dans les prochaines années, en particulier s’il est possible d’embaucher des professeurs autochtones.