Expert : Montréal se prépare à déménager dans un contexte de crise du logement
Le resserrement du marché locatif s’est poursuivi au cours de la dernière année dans la grande région de Montréal. Après être descendu de 3 % en 2021 à 2 % en 2022, le taux d’inoccupation global s’est établi à 1,5 % en 2023 (). La pénurie sera particulièrement visible le 1er juillet, jour du déménagement, car de nombreux locataires sont à la recherche de solutions abordables dans un contexte de crise nationale du logement.
Voici un expert de l'Université Ã山ǿ¼é qui peut s'exprimer à ce sujet:    
Jayne Malenfant, professeur.e adjoint.e, Département d'études intégrées en éducation
« Montréal ressent de plus en plus les effets de la crise nationale du logement. Malgré les engagements nationaux en faveur du droit au logement, le Québec voit les protections des locataires réduites, les taux d'inoccupation diminuer et les coûts du logement augmenter. Les options pour ceux qui perdent leur logement le jour du déménagement sont extrêmement limitées. Un récent rapport du Conseil national du logement souligne que la financiarisation du logement pousse de plus en plus de personnes vers la précarité et le sans-abrisme. »
Jayne Malenfant est professeur.e adjoint.e au département des études intégrées en éducation. Son travail se situe à l'intersection du droit au logement et du droit à l'éducation, ainsi qu'à la mise en place d'actions équitables et dirigées par la communauté pour la justice en matière de logement et la prévention de l'absence de chez-soi.
jayne.malenfant [at] mcgill.ca (anglais, français)