Sensibiliser la population à une maladie dévastatrice
La sclérose latérale amyotrophique (SLA) détruit les fonctions motrices du patient une à la fois, et les progrès sont lents en ce qui concerne la découverte de médicaments efficaces pour contrer les effets insidieux de cette maladie. Juin est le mois de la SLA, moment propice pour informer le public sur les dernières avancées de la recherche sur la SLA réalisée à l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal (le Neuro).
Le Neuro est reconnu comme un centre de premier plan au Canada pour ce qui est de la recherche dans le domaine de la SLA et des soins prodigués aux patients atteints de cette maladie.
Au Canada, environ 3Ěý000Ěýpatients sont atteints de SLA et vivent courageusement avec cette maladie neurologique invalidante. Plusieurs centaines de Canadiens reçoivent un diagnostic de SLA chaque annĂ©e.
Au cours des dernières années, le Neuro a intensifié ses activités de recherche dans le domaine de la SLA, et il est enfin permis d’espérer que des traitements efficaces viendront ralentir, voire stopper, la progression d’une maladie qui a, jusqu’à maintenant, largement défié la médecine.
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Recherche sur la SLA au Neuro
D’importants travaux de recherche sur la nature et les causes de la SLA sont actuellement menĂ©s au Neuro. Un don de 2 millions de dollars versĂ© par la FamilleĚýReed/LaĚýFondationĚýTenaquip a permis au Neuro de mettre sur pied l’UnitĂ© de recherche de la Famille Reed sur les maladies des motoneurones. Les nombreux partenariats nationaux et internationaux du Neuro contribuent Ă faire avancer la recherche sur la SLA et la mise au point de traitements efficaces. Voici certains des projets de recherche sur la SLA rĂ©alisĂ©s au NeuroĚý:
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Étude de la protĂ©ineĚýC9orf72
Le PrĚýPeter McPherson Ă©tudie une protĂ©ine connue sous le nom de C9orf72.
«ĚýLes mutations du gène codant pour la protĂ©ineĚýC9orf72 constituent de loin la cause gĂ©nĂ©tique la plus frĂ©quente des formes familiales de la SLA, lesquelles reprĂ©sentent environ 1Ěýcas sur 10 de SLA, affirme le PrĚýMcPherson. Les mutations de ce gène causent plus de cas gĂ©nĂ©tiques de SLA que tous les autres gènes de la SLA combinĂ©s. Les personnes porteuses de cette mutation ont souvent des parents ou des frères et sĹ“urs qui en sont Ă©galement porteurs.Ěý»
Les mutations génétiques se produisent normalement à l’intérieur d’une séquence codante du gène. Mais dans le cas de la SLA, la mutation se trouve à l’extérieur de la séquence. Le Pr McPherson cherche à en trouver la raison.
«ĚýDeux thĂ©ories s’affrontent. Selon la première thĂ©orie, la mutation de la protĂ©ineĚýC9orf72 provoque une toxicitĂ© qui finit par empĂŞcher diverses autres protĂ©ines cellulaires d’exercer leurs fonctions normales. Selon la deuxième thĂ©orie, la mutation diminue la quantitĂ© de protĂ©inesĚýC9orf72 et cause ainsi une forme de dysfonction cellulaire que nous examinons activement.Ěý»
Le PrĚýMcPherson a commencĂ© Ă s’intĂ©resser Ă la protĂ©ineĚýC9orf72 parce qu’elle contient un module connu sous le nom de «Ěýdomaine DENNĚý». La fonction du domaine DENN a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans son laboratoire et a fait l’objet d’un article en 2010.
«ĚýJe travaillais sur les protĂ©ines Ă domaine DENN depuis plusieurs annĂ©es lorsque j’ai constatĂ© que le gène responsable de la SLA codait pour une protĂ©ine possĂ©dant ce module. Cette protĂ©ine exerce certainement une fonction intĂ©ressante liĂ©e Ă la SLA.Ěý»
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Le modèle du poisson-zèbre
GaryĚýArmstrong, Ph.ĚýD., examine les anomalies cellulaires qui surviennent durant les premiers stades de la SLA.
«ĚýNous croyons qu’en comprenant les premières anomalies qui apparaissent dans la façon dont les motoneurones de la moelle Ă©pinière communiquent avec les muscles, nous pourrons identifier des cibles thĂ©rapeutiquesĚý», indique GaryĚýArmstrong.
Le laboratoire de ce chercheur utilise un minuscule vertĂ©brĂ© aquatique appelĂ© «Ěýpoisson-zèbreĚý» pour rĂ©aliser des tests pharmacologiques, cellulaires et gĂ©nĂ©tiques.
«ĚýNous avons Ă©tabli la mĂ©thodologie pour produire des modèles de maladie chez le poisson-zèbre qui reproduisent avec prĂ©cision l’étiologie gĂ©nĂ©tique de la SLA, explique le chercheur. Cela nous permet pour la première fois de gĂ©nĂ©rer les mĂŞmes mutations gĂ©nĂ©tiques dans des modèles animaux afin que nous puissions suivre l’évolution de la maladie et trouver des composĂ©s qui pourraient ĂŞtre mis au point pour traiter la SLA.Ěý»
GaryĚýArmstrong fait partie d’une Ă©quipe qui rĂ©alise un essai clinique sur le pimozide, un mĂ©dicament qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© utilisĂ© pour traiter la schizophrĂ©nie, mais qui pourrait Ă©galement protĂ©ger les motoneurones et les empĂŞcher de mourir chez les patients atteints de SLA. Dans un petit essai clinique, le mĂ©dicament a semblĂ© ralentir la perte de force musculaire. Un essai plus vaste est en cours de prĂ©paration.
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Recherche sur les cellules souches dans la SLA
L’an dernier, la SociĂ©tĂ© canadienne de la SLA a octroyĂ© une subvention de 2,2Ěýmillions de dollars Ă des chercheurs de l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé, de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al et de l’UniversitĂ© Laval afin qu’ils utilisent la technologie de cellules souches pour Ă©tudier les motoneurones et les astrocytes chez les personnes atteintes d’une forme familiale ou sporadique de SLA. Au Neuro, les bĂ©nĂ©ficiaires de cette subvention sont les chercheurs GuyĚýRouleau, PatrickĚýDion, EdwardĚýFon et StefanoĚýStifani.
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Soins cliniques de la SLA au Neuro
La clinique de la SLA, dirigĂ©e par la DreĚýAngela Genge, est considĂ©rĂ©e comme un modèle de soins cliniques multidisciplinaires pour les patients atteints de la SLA et leur famille. Au moyen de technologies avancĂ©es, l’équipe du programme de recherche clinique sur la SLA met au point et teste de nouveaux traitements de la SLA en collaboration avec le consortium CALS (Canadian ALS Clinical Trial Consortium) et des chercheurs Ă l’étranger.
Plusieurs essais cliniques sur la SLA sont en cours.
«ĚýLe Neuro est le seul centre au Canada Ă participer Ă une Ă©tude pharmacologique rĂ©volutionnaire visant la minoritĂ© de patients atteints de SLA qui sont porteurs de la mutation gĂ©nĂ©tiqueĚýSOD1. Cette mutation est gĂ©nĂ©ralement une cause de la forme familiale de SLA, a indiquĂ© le DrĚýRami Massie, neurologue au Neuro qui participe aux essais cliniques sur la SLA. Les acteurs du milieu de la SLA espèrent que le mĂ©dicament Ă©tudiĂ© pourra ralentir considĂ©rablement, ou mĂŞme stopper, la progression de la maladie chez ces patients. Les sujets de cette Ă©tude clinique sont des patients d’un peu partout au Canada.Ěý»
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Autres essais sur la SLAĚý:
Évaluation de l’effet d’un nouveau médicament, le tirasemtiv, qui vise à améliorer la force musculaire et la fonction respiratoire.
Étude qui examine la progression de multiples paramètres chez des patients atteints de SLA en vue de développer un biomarqueur fiable pour aider à raccourcir la durée des études pharmacologiques sur la SLA. Les paramètres comprennent la fonction respiratoire, la force musculaire et les données électrophysiologiques. Un biomarqueur pourrait accélérer le développement et l’approbation de nouveaux médicaments.
Étude du Canadian ALS Neuroimaging Consortium, qui examine les données de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) quantitative et de l’imagerie du tenseur de diffusion chez des patients atteints de SLA. Les chercheurs de cette étude espèrent que les données de l’IRM pourront également servir de biomarqueurs pour faciliter de futurs travaux de recherche.
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Les chercheurs du Neuro qui Ĺ“uvrent dans le domaine de la SLA
GaryĚýArmstrong, Ph.ĚýD., nouvel investigateur principal au Neuro, Ă©tudie les anomalies cellulaires qui se produisent dans les premiers stades de la SLA. Son laboratoire utilise diverses mĂ©thodes, comme des modèles de maladie chez le poisson-zèbre, des analyses cellulaires et le criblage pharmacologique, pour repĂ©rer les composĂ©s chimiques qui pourraient corriger les anomalies cellulaires. Au cours de la dernière annĂ©e, il a dĂ©couvert une nouvelle façon de crĂ©er des modèles de maladie avec le poisson-zèbre, a terminĂ© une Ă©tude sur les anomalies synaptiques et a fait partie d’une Ă©quipe qui a terminĂ© un essai clinique de phase II auprès de patients atteints de SLA.
HeatherĚýDurham, Ph.ĚýD., Ă©tudie la SLA depuis plus de 25Ěýans.ĚýL’équipe de son laboratoire cherche Ă comprendre pourquoi les motoneurones deviennent vulnĂ©rables aux lĂ©sions associĂ©es Ă la SLA et Ă trouver des façons de stimuler les mĂ©canismes de dĂ©fense afin que ces neurones demeurent connectĂ©s et qu’ils continuent Ă fonctionner plus longtemps. La PreĚýDurham utilise des cultures cellulaires et des modèles murins qui expriment des mutations gĂ©nĂ©tiques causant les formes familiales de SLA. L’une des anomalies courantes associĂ©es Ă la SLA qui touche les motoneurones est la rĂ©traction des processus appelĂ©s dendrites qui se connectent aux autres neurones de la moelle Ă©pinière et qui coordonnent les messages contrĂ´lant le mouvement. RĂ©cemment, le laboratoire de la PreĚýDurham a identifiĂ© des mĂ©canismes sous-jacents rĂ©gulant la transcription des gènes qui pourraient contribuer Ă ces changements. Son Ă©quipe Ă©value des mĂ©dicaments qui ciblent ces mĂ©canismes, soit seuls ou en association avec d’autres mĂ©dicaments qui aident les cellules Ă composer avec les protĂ©ines toxiques. La PreĚýDurham est membre du conseil d’administration de la SociĂ©tĂ© canadienne de la SLA. Elle fait activement la promotion de la recherche dans le domaine de la SLA et elle sensibilise la population gĂ©nĂ©rale Ă la maladie.
La DreĚýAngelaĚýGenge est neurologue et directrice du Programme de recherche clinique sur la SLA du Neuro, qui prend en charge environ 300 patients par annĂ©e. Elle est Ă©galement directrice de l’UnitĂ© de recherche clinique du Neuro, oĂą sont actuellement rĂ©alisĂ©s quatre essais cliniques portant sur des mĂ©dicaments contre la SLA auprès d’environ 50 patients. La DreĚýGenge a menĂ© des travaux de recherche pour Ă©valuer la possibilitĂ© que la SLA puisse ĂŞtre liĂ©e Ă certaines activitĂ©s, comme le football.
HeidiĚýMcBride, Ph.ĚýD., est spĂ©cialiste en biologie des mitochondries, ces organites cellulaires qui dĂ©composent le sucre et le gras pour produire de l’énergie. Ses travaux ont pour but d’évaluer comment les mitochondries sont rĂ©gulĂ©es tant dans les organismes sains que dans les organismes malades et d’expliquer comment les cellules se dĂ©barrassent des mitochondries endommagĂ©es. La PreĚýMcBride cherche Ă dĂ©montrer comment les dysfonctions mitochondriales pourraient contribuer Ă l’apparition de la SLA.
Le DrĚýRamiĚýMassie, neurologue Ă la clinique de SLA, offre des soins cliniques aux patients entre le moment du diagnostic et la pĂ©riode de fin de vie. Ses activitĂ©s de recherche relatives Ă la SLA consistent surtout Ă participer activement Ă la rĂ©alisation d’essais cliniques.
PeterĚýMcPherson, Ph.ĚýD., utilise des techniques molĂ©culaires, structurales et cellulaires pour Ă©tudier la fonction des protĂ©ines de la cellule nerveuse. Il a montrĂ© comment certaines protĂ©ines semblent contribuer aux maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives et aux maladies des motoneurones. Il a dĂ©montrĂ©, dans un modèle de souris, comment la protĂ©ine Scyl1, qui contribue au transport d’autres protĂ©ines de cellules nerveuses, peut subir des mutations qui provoquent une dĂ©gĂ©nĂ©rescence des motoneurones semblable Ă celle qu’on observe dans la SLA chez les humains. Le PrĚýMcPherson travaille Ă©galement sur des modèles de protĂ©ines Ă domaine DENN. L’une de ces protĂ©ines est le produit de la mutation la plus courante associĂ©e Ă la SLA, soit la mutation du gèneĚýC9orf72. Au cours de la dernière annĂ©e, il a identifiĂ© de nouveaux partenaires de liaison de la protĂ©ineĚýC9orf72, et a ainsi mis en lumière un nouveau rĂ´le de cette dernière dans la fonction des lysosomes. Les lysosomes sont des organites cellulaires qui contrĂ´lent la qualitĂ© des protĂ©ines et qui sont l’endroit oĂą s’effectue la rĂ©ponse au stress cellulaire causĂ© par une maladie comme la SLA. Le PrĚýMcPherson continue d’étudier la fonction de la protĂ©ineĚýC9orf72 dans des modèles cellulaires, y compris les neurones dĂ©rivĂ©s de cellules souches pluripotentes produites Ă partir de cellules cutanĂ©es prĂ©levĂ©es chez des patients atteints de SLA.
Le DrĚýGuyĚýRouleau, directeur de l’Institut neurologique de MontrĂ©al, Ă©tait membre de l’équipe qui a identifiĂ© le premier gène de la SLA en 1990. Son laboratoire au Neuro Ă©tudie les gènes associĂ©s Ă la SLA pour dĂ©terminer les causes des formes familiales ou sporadiques de SLA. Le Dr Rouleau et les membres de son laboratoire recherchent de possibles mutations somatiques des cellules dans les gènes de la SLA qui sont connues comme des causes d’apparition de la maladie. Les activitĂ©s de l’équipe de ce laboratoire comprennent des analyses sanguines chez des personnes prĂ©sentant des symptĂ´mes de SLA ou qui ont des antĂ©cĂ©dents familiaux de SLA. Les chercheurs Ă©tudient l’ADN du sang en vue d’identifier de nouveaux gènes susceptibles de causer la maladie.
EricĚýShoubridge, Ph.ĚýD., utilise son expertise en biologie mitochondriale pour Ă©tudier le premier gène associĂ© Ă la SLA encodant la protĂ©ine mitochondrialeĚýCHCHD10 Ă avoir Ă©tĂ© identifiĂ©.
StefanoĚýStifani, Ph.ĚýD., cherche Ă comprendre comment les circuits moteurs vitaux, y compris ceux qui contrĂ´lent la respiration, sont assemblĂ©s durant le dĂ©veloppement. L’information que dĂ©couvre l’équipe de son laboratoire peut ĂŞtre utilisĂ©e pour produire des motoneurones, ainsi que des cellules non neuronales (gliales) qui font Ă©galement partie des rĂ©seaux moteurs fonctionnels, Ă partir de cellules progĂ©nitrices/cellules souches pluripotentes obtenues auprès de patients atteints de SLA ainsi qu’auprès de patients en bonne santĂ©, Ă des fins de comparaison. Les neurones et les cellules gliales ainsi produites ouvrent la voie Ă un examen plus approfondi de la physiologie du circuit des motoneurones dans la SLA et d’autres maladies motoneuronales. De telles cellules peuvent Ă©galement ĂŞtre utilisĂ©es pour le criblage de masse d’éventuels composĂ©s thĂ©rapeutiques qui pourraient mener au dĂ©veloppement de nouvelles façons de maintenir ou mĂŞme de rĂ©parer les fonctions motrices endommagĂ©es.
Le DrĚýHiroshiĚýTsuda examine les voies gĂ©nĂ©tiques et les mĂ©canismes molĂ©culaires qui sont Ă l’origine de la SLA. Ses travaux visent Ă dĂ©velopper de nouveaux traitements qui pourraient retarder l’apparition et la progression de la SLA. Son laboratoire a crĂ©Ă© des modèles qui ressemblent Ă des phĂ©notypes liĂ©s Ă la SLA.
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La SLA en bref
La sclĂ©rose latĂ©rale amyotrophique, communĂ©ment appelĂ©e «Ěýmaladie de LouĚýGehrigĚý», du nom d’un joueur de baseball qui en est dĂ©cĂ©dĂ©, rĂ©sulte de la mort des cellules nerveuses motrices du cerveau et de la moelle Ă©pinière. Ces cellules contrĂ´lent les mouvements volontaires. Au fur et Ă mesure qu’elles meurent, les muscles s’affaiblissent au point de devenir complètement paralysĂ©s. Le dĂ©cès survient gĂ©nĂ©ralement moins de cinq ans après le diagnostic, mais un petit pourcentage de patients survit 10Ěýans, ou mĂŞme plus longtemps. Moins de 1Ěýpatient sur 10 atteint de SLA a des antĂ©cĂ©dents familiaux de la maladie. La SLA est incurable.
L’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©al de l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé
L’Institut et hĂ´pital neurologiques de MontrĂ©alĚý– le NeuroĚý– est un Ă©tablissement de calibre mondial vouĂ© Ă la recherche sur le cerveau et aux soins neurologiques de pointe. Depuis sa crĂ©ation, en 1934, par le cĂ©lèbre neurochirurgien WilderĚýPenfield, le Neuro est devenu le plus grand Ă©tablissement de recherche et de soins cliniques spĂ©cialisĂ© en neurosciences au Canada, et l’un des plus importants sur la scène internationale. L’intĂ©gration harmonieuse de la recherche, des soins aux patients et de la formation par les plus grands spĂ©cialistes du monde contribue Ă positionner le Neuro comme un centre d’excellence unique pour l’avancement des connaissances sur les troubles du système nerveux et leur traitement. En 2016, le Neuro est devenu le premier institut au monde Ă adopter sans rĂ©serve le concept de la science ouverte en crĂ©ant l’Institut de science ouverte Tanenbaum. Institut de recherche et d’enseignement de l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé, l’Institut neurologique de MontrĂ©al s’inscrit dans la mission en neurosciences du Centre universitaire de santĂ© Ă山ǿĽé. Pour tout renseignement sur le Neuro, visitez le /neuro/fr.