Breveter les gènes: biotechnologie et propriété intellectuelle
La Revue de Droit et Santé de Ã山ǿ¼é () organise une discussion sur le brevetage des gènes. L'événement est ouvert au grand public.
Le Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario (CHEO) croit que les patients ont le droit de savoir s’ils souffrent d’une maladie génétique. Selon eux, les brevets sur les gènes humains constituent un obstacle important pour le diagnostic et le traitement des patients à leur hôpital et partout au pays. Ils ont donc enclenché une procédure devant la Cour fédérale, laquelle pourrait permettre d’effectuer un changement à l’approche canadienne au brevetage des gènes humains.
Le panel
Le professeur Richard Gold est un des membres fondateurs du Centre des politiques en propriété intellectuelle à l’Université Ã山ǿ¼é et dirige l’équipe d’experts qui aideront la Cour à comprendre les enjeux génétiques et politiques de la cause du CHEO. La docteure Julie Richer est l’auteure principale d’un article du Collège canadien des généticiens médicaux présentant la position de l’institution concernant ces brevets. Elle est médecin au CHEO.
Ils discuteront des considérations pratiques et éthiques touchant les brevets génétiques, notamment dans le contexte de l'affaire CHEO.