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Évaluer et limiter l’exposition aux substituts de perturbateurs endocriniens

Au cours de la phase 1, nous proposons d’évaluer la présence de résidus de PE entrant dans la composition de certains retardateurs de flamme bromés, plastifiants ou résines époxydiques et de leurs substituts, et ce dans deux environnements et à trois stades de développement économique différents : une zone urbaine au Canada, et deux zones, l’une urbaine et l’autre rurale, en Afrique du Sud. Notre premier objectif est de comparer les concentrations de ces résidus dans les aliments couramment consommés, l’eau potable et le lait maternel échantillonnés dans les trois sites susmentionnés. La nourriture et l’eau que nous consommons sont des sources importantes d’exposition aux PE persistants et existants. L’analyse du lait maternel est elle aussi fondamentale puisque ce dernier constitue l’unique source nutritive des nourrissons et jeunes enfants. 

Malgré la régulation de certains de ces produits chimiques au cours de la dernière décennie, de nombreuses études épidémiologiques révèlent que nous sommes toujours exposés aux PE persistants. Parallèlement, des substituts ont été mis sur le marché, nous exposant simultanément aux composés persistants et existants. Nos recherches s’inscrivent donc dans une fenêtre idéale pour saisir cette phase de transition.

Notre stratégie de prévention reposera dans un premier temps sur la diminution de l’exposition aux substituts retrouvés dans la nourriture et/ou l’eau potable à des niveaux considérés toxiques dans nos études. Nous déterminerons ensuite dans quelle mesure la préparation/cuisson de ces aliments ou le traitement des eaux peuvent modifier la concentration ou la forme de ces produits chimiques, et potentiellement minimiser leurs effets sur la santé humaine.

L’ensemble de ces études nous permettra d’évaluer la part d’exposition à ces molécules d’intérêt attribuable à la consommation d’aliments, d’eau et de lait maternel, particulièrement pendant les périodes clés du développement.

Chef d’étude : Cindy Goodyer, Ph.D. – L’institut de recherche du CUSM

Membres de l’équipe : Greg Appleyard ( Ph.D.), Stephane Bayen (Ph.D.), Jonathan Chevrier (Ph.D.), Samar Elzein (assistante de recherche), Daniel Furlong (étudiant à la maîtrise), Jonathan Huang (boursier postdoctoral), Joanne Kim (étudiante au doctorat), Cariton Kubwabo (Ph.D.), Lei Tian (étudiante au doctorat), Mark Misunis (chimiste), Marco Pinedacastro (étudiant au doctorat), Obida Vhuli (coordonnateur), Jian Wang (Ph.D.), Viviane Yargeau (Ph.D.)

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