Ã山ǿ¼é
L’équipe assurant la direction scientifique de D2R est composée de:
- Philippe Gros, Directeur scientifique en chef
- Mark Lathrop, Directeur scientifique
- ´¡³¾Ã©±ô¾±±ðÌý²Ï³Ü±ð²õ²Ô±ð±ô-³Õ²¹±ô±ôé±ð, Directrice scientifique associée
- Nathan Luedtke, Directeur scientifique associé
Cette équipe diversifiée, provenant de sphères de recherche variées, est un gage d’interdisciplinarité au sein de l’initiative.
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Directeur scientifique en chef
Pr Philippe Gros
Biochimiste et généticien de formation, Dr Gros est un pionnier de la génétique moléculaire pour la détermination des facteurs de risque de diverses pathologies, dont les cancers, les maladies infectieuses et les maladies inflammatoires. Reconnu mondialement pour ses travaux portant sur l’identification des gènes, des voies et des protéines qui influent sur l’évolution de ces maladies complexes, il est aussi l’auteur de plus de 400 publications scientifiques et détient six brevets.
Il a reçu de nombreux prix, dont la médaille McLaughlin pour l’excellence scientifique de la Société royale du Canada (2014), la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II de l’Association des universités et collèges du Canada (2013), le prix Killam en sciences de la santé du Conseil des Arts du Canada (2009) et le prix Wilder-Penfield du gouvernement du Québec (2008). Il est devenu membre de la Société royale du Canada en 2003, officier de l’Ordre du Canada en 2016 et chevalier de l’Ordre national du Québec en 2019.
Depuis 1985, il a occupé divers postes universitaires à l’Université Ã山ǿ¼é, y compris ceux de professeur au Département de biochimie, de membre associé au Département de génétique humaine, de fondateur et directeur du Centre de recherche de l’Université Ã山ǿ¼é sur les maladies infectieuses et inflammatoires chroniques, de vice-doyen des sciences de la vie à la Faculté de médecine et de vice-recteur associé, Recherche et innovation.
Directeur scientifique
Pr Mark Lathrop, Ph. D.
Le Pr Lathrop cherche à comprendre les fondements moléculaires de la maladie humaine par la génomique et les méthodes statistiques et mathématiques. Pour ce faire, il mène des études multicentriques à grande échelle en combinant méthodes moléculaires et génétique statistique. Il souhaite ainsi mettre au jour les fondements génétiques de maladies multifactorielles et déterminer leur utilité pour l’élaboration de schémas prophylactiques et thérapeutiques taillés sur mesure pour le patient (médecine personnalisée).
Le Pr Lathrop est l’un des membres fondateurs du Centre d'étude du polymorphisme humain,Ìýorganisme à l’origine de la collaboration internationale pour l’étude du génome humain. Avant de se joindre à l’Université Ã山ǿ¼é, il a cofondé le Wellcome Trust Centre for Human Genetics, à l’Université d’Oxford, dont il a été le tout premier directeur scientifique; cet institut s’attache à découvrir les fondements moléculaires de la maladie humaine au moyen de la génomique. Il a ensuite fondé le Centre national de génotypageÌýqui, sous sa houlette, est devenu la principale infrastructure nationale d’étude de la génétique humaine en France. Après son arrivée à l’Université Ã山ǿ¼é, il a contribué à la mise sur pied de l’Entreprise canadienne de la génomique (CGEn), principal réseau pancanadien de génomique. Enfin, Mark Lathrop est le directeur scientifique de l’Institut de médecine génomique Victor-Phillip-Dahdaleh.
Directrice scientifique associée
Pre ´¡³¾Ã©±ô¾±±ð ²Ï³Ü±ð²õ²Ô±ð±ô-³Õ²¹±ô±ôé±ð, Ph. D.
La Pre ´¡³¾Ã©±ô¾±±ð ²Ï³Ü±ð²õ²Ô±ð±ô-³Õ²¹±ô±ôé±ð cherche à déterminer dans quelle mesure les politiques contribuent aux inégalités sociales en santé au cours d’une vie. Ses travaux, qui ont fait l’objet d’articles parus dans des revues telles que The Lancet, l’International Journal of Epidemiology et Social Science & Medicine, lui ont valu plusieurs distinctions décernées par des associations professionnelles de l’extérieur du pays, telles que l’American Sociological Association, la Population Association of America et l’American Public Health Association, ainsi que par la Fulbright Canada Foundation.
Ayant à cÅ“ur de convier le grand public à la science, la Pre ²Ï³Ü±ð²õ²Ô±ð±ô-³Õ²¹±ô±ôé±ð est une habituée des médias, notamment de la National Public Radio, du New York Times et de la revue Business Week. Elle a présidé le comité de recherche sur les aspects sociologiques de la santé de l’International Sociological Association et est actuellement présidente de la Canadian Population Society.
Par ailleurs, la Pre ²Ï³Ü±ð²õ²Ô±ð±ô-³Õ²¹±ô±ôé±ð a siégé à plusieurs conseils consultatifs scientifiques. Elle a coprésidé le comité consultatif de Statistique Canada sur les statistiques sanitaires populationnelles et fait actuellement partie du conseil d’administration et du comité de directionÌýdes Instituts de recherche en santé du Canada, dont elle a d’ailleurs présidé le Comité permanent des finances.
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Directeur scientifique associé
PrÌýNathan Luedtke
Le groupe de Nathan Luedtke a été le pionnier des réactions bio-orthogonales « clic » sans catalyseur ni toxicité sur l’ADN et l’ARN cellulaire. En coopération avec Sigma-Aldrich, Nathan Luedtke a commercialisé les nucléosides « clic » mis au point dans son laboratoire pour une distribution internationale. Ainsi, ses molécules et ses méthodes sont maintenant utilisées à grande échelle dans des domaines de recherche très variés, y compris les biomatériaux, l’architecture chromosomique, les thérapeutiques à base d’ARN, la biologie des cellules souches, la virologie et la médecine de précision.
Le leadership et l’engagement de Nathan Luedtke à l’égard de la chimie des acides nucléiques se reflètent dans ses activités comme membre de divers comités de rédaction de revues scientifiques, y compris Molecules, Chimia et Nature Signal Transduction and Targeted Therapy. Son dévouement au service se manifeste de diverses façons. En plus d’avoir organisé de nombreux symposiums internationaux (Symposium Albert Hofmann, Light and Medicine et Methods and Applications in Fluorescence), il est membre du Comité des partenariats et de l’engagement communautaire de l’initiative D2R et président de la Fondation Hans E. Schmid, dont la mission est de soutenir et d’encourager de jeunes scientifiques qui poursuivent des recherches originales en chimie organique. Il est actuellement professeur James Ã山ǿ¼é au département de chimie et au département de pharmacologie et de thérapeutique de l’Université Ã山ǿ¼é.
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