Ã山ǿ¼é et le Centre des neurosciences de Zurich s’unissent pour l’étude des fondements somnologiques et circadiens des principaux troubles affectifsÌýÌý Ìý Ìý Ìý Ìý Ìý Ìý Ìý Ìý Ìý ÌýÌý
Jessica Colby-Milley Ìý Ìý
B@M: 18 aoûtÌý2013
Depuis son lancement en 2009, le Cerveau@Ã山ǿ¼é a ouvert de nouveaux horizons à la recherche et aux découvertes en neurosciences par le truchement de ses partenariats internationaux avec l’Université d’Oxford, l’Imperial College London et le Centre des neurosciences de Zurich. Le Cerveau@Ã山ǿ¼é est un outil favorisant la recherche collaborative entre l’Université Ã山ǿ¼é et ses partenaires par l’entremise du financement d’ateliers, de projets pilotes et l’échange de personnel ou d’étudiants aux cycles supérieurs entre les établissements. Le plus récent de ces partenariats a été créé en octobre 2012, avec le Centre des neurosciences de ÌýZurich (ZNZ), un réseau comprenant plus de 100 groupes de recherche de l’Université de Zurich, de l’École polytechnique fédérale de Zurich et des cinq hôpitaux universitaires de Zurich. Grâce aux deux concours annuels, plus de 8 projets pilotes et ateliers conjoints réunissant des chercheurs de Ã山ǿ¼é et de ZNZ ont été financés à ce jour. Le réseau Ã山ǿ¼é- ZNZ pour l’étude des fondements somnologiques et circadiens des principaux troubles affectifs constitue un bel exemple de ce type de collaborations.
Des experts de Ã山ǿ¼é et de ZNZ ont uni leurs forces pour travailler à l’amélioration de Ìýla caractérisation des troubles du sommeil et des rythmes circadiens qu’éprouvent les personnes souffrant d’importants troubles dépressifs. La manifestation de troubles du sommeil et des rythmes circadiens sont fréquemment observés chez les patients dépressifs. Jusqu’à 90 % des patients dépressifs peuvent avoir de la difficulté à s’endormir et/ou à maintenir le sommeil, ainsi qu’un éveil précoce le matin (Germain et Kupfer 2008). À elle seule, une telle prévalence requiert des travaux de recherche plus poussés pour comprendre la dynamique des altérations du sommeil et des rythmes circadiens associées à la dépression profonde. Toutefois, un aspect essentiel de tels changements est leur rôle potentiel dans les mécanismes contribuant à la cause et au maintien de la dépression. On sait que les troubles du sommeil sont associés au risque élevé d’épisodes dépressifs initiaux et récurrents (Franzen et Buysse 2008). Toutefois, la manifestation de troubles du sommeil et des rythmes circadiens chez une population de personnes souffrant d’importants troubles dépressifs sont hautement hétérogènes, soutenant ainsi le besoin d’une meilleure caractérisation de tels symptômes.
Le réseau Ã山ǿ¼é-ZNZ pour l’étude des fondements somnologiques et circadiens des principaux troubles affectifs a reçu son premier financement Cerveau@Ã山ǿ¼é sous forme d’atelier conjoint en avril 2012. Cet atelier a eu lieu à Montréal le 14 juin 2012 et a donné la chance aux participants de présenter leurs travaux de recherche et leurs plans de futures collaborations. L’équipe était composée des Drs Diane Boivin, Nicolas Cermakian, Florian Storch et Gustavo Turecki de l’Institut Douglas et des Drs Hans-Peter Landolt, Steven Brown et Erich Seifritz de ZNZ. Après l’atelier, le groupe a soumis une demande de subvention pour un projet pilote de Cerveau@Ã山ǿ¼é et a reçu la somme de 30 000 $ pour son étude. Un autre atelier et mini-symposium ont eu lieu les 12 et 13 mars 2013 à Zurich. Ces rencontres ont permis de discuter du progrès par rapport aux lancements des études pilotes. L’objectif des travaux de recherche effectués à l’aide du financement du projet pilote est de créer une équipe multidisciplinaire internationale qui élargira l’expertise et les ressources disponibles pour étudier les troubles du sommeil et des rythmes circadiens chez les patients dépressifs. L’équipe prévoit combiner sonÌý
expertise pour caractériser les troubles du sommeil et des rythmes circadiens chez les patients dépressifs des deux pays et de chercher pour des polymorphismes des gènes impliqués. La DreÌýDiane Boivin, fondatrice/directrice duÌýCentre D’étude et de Traitement des Rythmes CircadiensÌýà l’Institut Douglas, et ses collègues étudieront Ìýle cycle de veille/sommeil ainsi que les rythmes de sécrétion de la mélatonine et l’expression des gènes de l’horloge biologique dérivé des leucocytes circulants des patients depressifs. Les mesures prises à partir de ces horloges périphériques pourront alors être utilisées pour déduire l’activité du noyau suprachiasmatique, Ìýl’horloge centrale du corps. Ils mettront également en application une technique novatrice élaborée par le DrÌýSteven Brown et des collègues du ÌýZNZ, qui mesure les rythmes circadiens moléculaires a partir de cultures de fibroblastes humaine avec l’aide d’un reporteur circadien lentiviral. Les deux équipes travailleront en étroite Ìýcollaboration pour uniformiser le recrutement des patients, la collecte et l’analyse des données dans les deux pays. De plus, pour accroître l’étendue de l’expertise disponible pour l’étude, cette collaboration aura pour avantage une plus vaste population clinique, ce qui peut être important lorsque l’on a affaire à un groupe de patients hautement hétérogène.Ìý
Comme l’expliquait la Dre Diane Boivin, les travaux de recherche effectués grâce à la subvention du projet pilote aidera à démontrer la faisabilité de leur approche scientifique, les plaçant ainsi dans une position favorable pour faire d’autres demande de financement pour leur programme de recherche. Le Cerveau@Ã山ǿ¼é accueille présentement les demandes pour le 6e concours pour le financement d’ateliers conjoints, projets pilotes et subventions de voyage pour étudiants aux cycles supérieurs et postdoctoraux entre Ã山ǿ¼é et ZNZ.
Consultez le /brain/international-partners/neuroscience-center-z... for further details.
References:
Franzen, P. L. and D. J. Buysse (2008). "Sleep disturbances and depression: risk relationships for subsequent depression and therapeutic implications." Dialogues Clin Neurosci 10(4): 473-481.
Germain, A. and D. J. Kupfer (2008). "Rythme circadien disturbances in depression." Hum Psychopharmacol 23(7): 571-585.
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