Louis Aragon
(1897-1982)
Dossier
Le roman selon Louis Aragon
Le roman selon Louis Aragon, par Pierre Huguet, 2 décembre 2013 |
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Louis Aragon est un romancier pour le moins paradoxal. Du groupe surréaliste, il fut le seul à écrire des romans et à en prendre la défense face à l'anathème que lança André Breton sur le genre. Moderne pour son époque, de part son affiliation au groupe Dada ou surréaliste, Aragon est aussi l'écrivain le plus « traditionnel » des groupes avant-gardistes en ce qu'il maintint l'écriture romanesque comme son outil littéraire de prédilection face aux autres genres. Pourtant, qu'il s'agisse de son premier roman Dada, Anicet, ou de sa dernière phase d'écriture romanesque (La Mise à mort, Blanche ou l'oubli), on ne peut qu'être frappé par le caractère inconventionnel et changeant de ses écrits. Aragon ne semble se plier à aucune règle préétablie, jamais il ne se fait prendre par une doctrine avant-gardiste qui parfois tourne au dogmatisme. C'est que le roman, pour Aragon, est avant tout un moyen d'appréhension du réel, un lieu d'expérimentation capable d'accueillir toutes les recherches possibles. Le roman est bien pour cet auteur le lieu de tous les possibles : des possibilités infinies de créations, des possibilités de sens, d'engagement et d'expérimentation.
Ces « phrases initiatiques », communément appelées incipits, Aragon va littéralement les placer au centre du roman. L'auteur de La Défense de l'infini ne connaît en réalité jamais d'avance l'histoire et le déroulement de ses romans : « jamais je n'ai écrit une histoire dont je connaissais le déroulement, j'ai toujours été, écrivant, comme un lecteur qui fait la connaissance d'un paysage ou de personnages dont il découvre le caractère, la biographie, la destinée » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits, p. 14). Chaque phrase qui s'écrit est un pas de plus dans une histoire qui se déroule devant les yeux du romancier. Il n'y a pas ici d'écrivain omniscient qui structure son histoire selon les besoins d'une idée connue d'avance, il n'y a pas de romancier pour tenir fermement les ficelles de ses personnages. Aragon se place dans la position du romancier-lecteur, position qui s'apparente clairement à l'attitude des surréalistes face au texte émergeant de l'écriture automatique : « Tout s'est toujours passé comme si j'ouvrais sans en rien savoir le livre d'un autre, le parcourant comme tout lecteur, et n'ayant à ma disposition pour le connaître autre méthode que sa lecture. Comprenez-moi bien, ce n'est pas manière de dire, métaphore ou comparaison, je n'ai jamais écrit mes romans, je les ai lus » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits, p. 47). L'idée d'une découverte qui est concomitante à l'acte de l'écriture se marque notamment par l'omniprésence du champ sémantique de la dérive et de la chute. Celui-ci marque la dépossession du romancier de la maîtrise de son écriture et du récit : « Il y a plusieurs façons de se jeter à l'eau. Plonger. Tomber. Se débattre. Je me jette à l'eau des phrases comme on crie. Comme on a peur. Ainsi tout commence… » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits, p. 30).
Ce rejet obstiné du roman par Breton, qui ne peut se comprendre autrement que par un rejet massif d'une tradition historique et non par un rejet rationnel de l'objet romanesque, est particulièrement révélateur de l'attitude par laquelle le groupe avant-gardiste se distinguait historiquement des autres objets littéraires. Mais entre le refus opiniâtre d'un Breton maître de son groupe et l'audace d'Aragon, on ne peut qu'être impressionné par l'aplomb du second. Alors qu'il appartient encore au mouvement surréaliste, Aragon propose à plusieurs reprises de faire du roman un support pour incarner les principes surréalistes. Loin d'être le vieil objet décrépit et momifié que perçoit André Breton, le roman est pour Aragon le lieu de tous les possibles. L'entrée dans l'écriture telle que la décrit Aragon marque clairement cette présence d'une immensité de possibilités dans les possibilités de création et dans le déroulement du récit. Lorsqu'il entre dans le processus d'écriture, l'écrivain se retrouve face à « la vieille image d'Hercule au carrefour » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits, p. 45). Aragon fait du carrefour la pierre de touche de sa genèse romanesque. Zone d'indécision, il oblige à un choix qui fera vivre des possibles et mourir de nombreux récits qui auraient pu naître : le roman permet, à l'inverse de notre existence, de faire vivre les possibles, de leur donner une image qui devient nécessité. C'est notamment ce que veut dire Julien Gracq lorsqu'il écrit que : « Dans un roman […] aucun possible n'est anéanti, aucun ne reste sans conséquence, puisqu'il a reçu la vie têtue et dérangeante de l'écriture : si j'écris dans un récit : « il passa devant une maison de petite apparence, dont les volets verts étaient rabattus », rien ne fera plus que s'efface ce menu coup d'ongle sur l'esprit du lecteur » (En lisant, en écrivant, p. 78). Cette double présence de la nécessité et de l'arbitraire, qu'Aragon tenta en vain d'expliquer à André Breton, permet de mieux comprendre l'explication que donne l'écrivain à la genèse de l'acte romanesque. De ce point de vue, le roman implique l'écrivain par son choix tout en laissant place à une pluralité, une infinité de possibilités quant au déroulement du récit. Cependant, en voyant le roman comme un constant commencement, comme une succession d'incipits (« je pourrais aller de bout en bout du livre, d'incipit en incipit » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits, p. 18)), Aragon pose implicitement un problème qu'il ne parviendra que très difficilement à résoudre et qui est peut-être encore plus centrale dans la compréhension de son oeuvre, il s'agit de la fin d'un roman, de son achèvement.
Il existerait un auteur qui serait capable, selon Aragon, d'écrire des romans qui « commencent sans fin » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits, p. 147), il s'agit de Samuel Beckett. Ce serait dans les écrits de l'écrivain irlandais que « le dernier mot de chacun d'entre eux est le premier. Que le chemin parcouru naît d'où il finit. Que chaque phrase en est à la fois le début et le terme ». Il est vrai, en effet, que Beckett faisait de son écriture une pratique pour le moins contradictoire : le début d'un récit étant souvent le début d'une histoire qui ne commence pas vraiment, et à l'inverse, la fin d'un récit n'étant pas vraiment une clôture formelle. À titre d'exemple, Aragon cite le commencement du roman intitulé l'Innommable : « Où maintenant ? Qui maintenant ? Sans me le demander. Dire je […] ». Nous pourrions ajouter à cette citation la fin de En attendant Godot (« Ils ne bougent pas ») ou de Molloy, qui se termine sur des propositions divergentes qui laissent le lecteur dans un doute absolu concernant l'achèvement réel du récit : « Est-ce à dire que je suis libre maintenant ? Je ne sais pas. J'apprendrai. Alors je rentrai dans la maison et j'écrivis. Il est minuit. La pluie fouette les vitres. Il n'était pas minuit. Il ne pleuvait pas » (Molloy l'Explusé, p. 284). Par ces exemples, Aragon veut montrer de quelle manière les romans de Beckett laissent à proprement parler sur leur faim (ou fin, plutôt), sur une absence qu'Aragon admire. Aragon évoqua à de nombreuses reprises son désir d'écrire un roman qui ne se laisse pas marquer par les limites physiques du livre, un roman littéralement infini. Cette réflexion sur l'infini, qui n'est jamais parfaitement théorisée et a souvent trait à un désir de subversion totale des limites imposées au genre romanesque, traverse toute l'oeuvre d'Aragon et nous pourrions d'ailleurs analyser cette dernière à l'aune de cette problématique : selon que les écrits tendent concrètement vers ce désir ou s'en éloignent. Aragon formula en effet de deux façons la problématique des limites de l'écriture et de la possibilité de toucher à l'infini par la littérature. La première manière de considérer le problème revint à envisager la question sous son angle le plus direct, en envisageant un récit immense qui dépasse les limites du genre romanesque (en longueur, en style d'écriture, en transgression), c'est le projet qui sous-tend La Défense de l'infini. La deuxième façon d'aborder et de toucher à cet infini littéraire se fait en dépassant le récit par sa signification, son sens, un sens qui va irradier dans la réalité concrète de notre existence. Aragon développera cette dernière idée plusieurs années après l'échec de La Défense de l'infini, dans la postface du Monde réel intitulée La Fin du « Monde réel », sorte de double réponse à son vaste projet du passé qui, en plus d'avoir tendu vers une autre réalité, ne trouva aucune fin réelle si ce n'est dans un brasier allumé sur le parquet d'une chambre d'hôtel à Madrid. Aragon développe donc une nouvelle réflexion sur le roman et la littérature suite à la destruction de La Défense en 1927. Cette nouvelle façon de penser l'écriture et sa portée se fera autour de l'idée d'au-delà , d'un au-delà ¬ vers lequel tend le langage romanesque : « Je tiens le roman pour un langage qui ne dit pas seulement ce qu'il dit (l'anecdote, les personnages), mais autre chose encore, et peut-être que c'est le défaut de ce mystérieux autre chose […] qu'avait en vue Lautréamont [...] reprochant de ne pas conclure, reproche sur la signification duquel il ne serait pas mauvais de réfléchir » (Œuvre romanesque complète, v. 4, p. 620). Mais avant d'apprendre à savoir conclure comme Lautréamont et avant d'en arriver au cycle du Monde réel, Aragon est donc passé par ce projet monstrueux que fut La Défense de l'infini, projet qui va nous permettre de pouvoir réfléchir sur les pouvoirs et les limites que confère Aragon au genre romanesque. La Défense avait pour but de faire naître une nouvelle société dans laquelle les personnages ne suivraient plus la structure traditionnelle du héros et des personnages secondaires, mais où chacun d'eux seraient mis sur un même pied d'égalité, au sens ou aucun ne se démarquerait plus que les autres : « je proclamais que le roman n'aurait pas de héros, de personnages » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits , p. 62). Cette vision anti-romanesque, au sens où elle brise les structures classiques du roman, n'est pas nouvelle chez Aragon, elle relève d'une réflexion et d'une tentative constante de renouveler un genre qui fut critiqué par les groupes avant-gardistes dont il fit parti. Ainsi, La Défense est considérée comme « le comble et la négation du roman » en ce sens qu'Aragon était « en proie à la tentation d'en finir avec lui, […] avec tout roman, ou d'étendre au contraire le roman à des contrées jusqu'alors tenues pour des déserts, des terres à jamais incultes, d'infranchissables taillis » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits , p. 53). Il est particulièrement intéressant de se pencher sur cette attitude paradoxale avec laquelle Aragon aborde l'écriture de La Défense. Elle permet de comprendre l'aporie de l'écriture de ce roman à la fois que le changement qui se jouera par la suite dans l'écriture romanesque aragonienne. Aragon est en effet en train de réaliser, progressivement et durant l'écriture de La Défense, qu'il s'attaque à une tâche herculéenne et, qui plus est, vaine. Car dans la double tentative de réformation du roman et de destruction des structures traditionnelles, Aragon se rend compte rapidement (après quatre années de recherche quand même) que reformer le roman, le pousser toujours plus loin dans ses innovations, dans sa longueur, revient peu ou prou à remplir un tonneau percé. Il s'avère en effet que le roman peut adopter toutes les formes littéraires possibles, qu'il peut s'étendre physiquement sur 2,1 millions de mots comme Artamène ou le Grand Cyrus ou sur 6 mots, c'est le fameux « For sale: baby shoes, never worn » d'Ernest Hemingway (bien qu'on pourrait discuter longtemps du genre réel de ce court texte). Ainsi, l'écriture de cette « nouvelle espèce de roman enfreignant toutes les lois traditionnelles de ce genre, qui ne soit ni un récit (une histoire) ni un personnage (un portrait) » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits , p. 54), emporte Aragon vers une tâche vouée d'avance à l'échec ou à la régression à l'infini, car, avec le roman, toutes les innovations sont possibles. Les manuscrits restants de La Défense nous permettent de pouvoir évaluer la pluralité des techniques utilisées par Aragon dans l'écriture de son « roman des romans ». Entre l'écriture automatique de Moi l'abeille j'étais chevelure et le monologue intérieur du vieillard paralysé dans Le Con d'Irène, La Défense avait pour fonction d'amalgamer toutes sortes de récits et de styles. Sans doute faut-il comprendre ce vide, qui est souvent rattaché à cette impossibilité de conclure, comme un goût trop prononcé pour le commencement, pour ce qui ne finit pas et (au final) ne se constitue pas comme sens. La Défense était de fait un roman qui, à l'instar des écrits de Beckett, ne s'est pas conclu et ne devait pas conclure. Aragon avait en effet le projet de faire terminer son roman « dans une sorte d'immense bordel […] [avec] la défaite de toutes les morales, dans une sorte d'immense orgie » (Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits , p. 49). Cette conclusion qu'aurait dû apporter Aragon à la fin de son roman n'offrait pas, en effet, de « morale », elle n'était pas porteuse d'un message, d'un sens, mais bien d'un non-sens, celui de l'orgie et de la disparition de la morale. Aragon a bien pris conscience des pouvoirs de l'écriture romanesque, il sait que celle-ci contient en elle tous les possibles de la création littéraire. Sans doute fallait-il arriver vers un point de non retour personnel et artistique pour pouvoir comprendre que le destin du roman n'est pas dans le dépassement de sa forme, plastique à outrance, mais dans le sens qu'on lui donne. Les romans d'Aragon, comme il l'explique lui-même, disent désormais quelque chose de plus, ils s'illimitent, mais à travers le sens qu'ils offrent désormais au lecteur : « Le roman est à mon sens un langage qui ne dit pas seulement ce qu'il dit, mais autre chose encore, au-delà » (Œuvres romanesques complètes , v. 4, p. 624). Cet au-delà n'a cette fois-ci plus rien à voir avec l'ancienne tentative de dépassement des conventions traditionnelles, il a rapport à une conception politique de la littérature : « une conception que j'ai du roman, […] une conception fort ambitieuse que j'ai du roman : je crois que là , et nulle part ailleurs, on peut toucher à ce qui est proprement l'homme. À la formation de la conscience dans l'homme. Dans ses rapports avec les autres que, pour simplifier, on appelle la politique » (Œuvres romanesques complètes , v. 4, p. 624). Le roman investit une nouvelle fonction politique, il prend acte de la vision socialiste de l'homme : « L'art nouveau est nécessairement un réalisme nouveau, […] un réalisme actif, aussi loin qu'il est possible de l'art pour l'art, un réalisme qui a l'ambition d'aider l'homme, de l'éclairer dans sa marche, qui tient compte du sens de sa marche, qui se tient à l'avant-garde de celle-ci. […] ce réalisme nouveau ne peut que s'appeler réalisme socialiste » (J'abats mon jeu, p. 165). Est-ce à dire pour autant qu'Aragon écrit des romans à thèses ? L'auteur s'en défend, car pour lui Les Communistes ne s'est jamais limité à faire l'apologie du parti, bien au contraire, il en relevait les empêchements et les conflits d'intérêts qui se jouaient en son sein. Le réalisme socialiste « n'est pas une conception de l'art fixée une fois pour toutes, qu'on peut apprendre, qui répond à des recettes. Le réalisme socialiste, tel que je l'entends, n'est pas nécessairement ce qu'ici l'on appelle ainsi, ni non plus ce que chaque écrivain soviétique nomme de ce nom » (J'abats mon jeu, p. 137). C'est pour cette raison qu'Aragon n'hésite pas à englober dans sa vision du réalisme les artistes du mouvement cubiste ou Picasso en tant que leurs différentes démarches artistiques ne reflètent pas passivement ce qui existe, mais ouvrent à de nouvelles dimensions du réel. Dès lors, on comprend mieux Aragon lorsqu'il explique dans sa Postface au Monde réel qu'il n'a « jamais cessé de penser…, que dans surréalisme, il y a réalisme. Ce qui n'est pas une boutade. En tout cas, c'est par ce chemin-là que j'ai accédé au réalisme » (Œuvres romanesques complètes, v.4, p. 630). L'art réaliste n'a pas pour fonction de dire la réalité telle qu'elle est, mais bien de signifier un au-delà de celle-ci. L'art romanesque aragonien n'est pas un art de reproduction réaliste au sens premier du terme, il laisse toute la place au processus de création et d'invention imaginaire, mais il les subsume au nom du principe de connaissance. Cette conjonction entre création et invention, Aragon la théorisera avec plus ou moins de précision à partir de la notion de « mentir-vrai ». Cette notion permettra à Aragon de justifier, notamment auprès du Parti, la pratique d'un art romanesque à la fois créatif et véridique. Développée pour la première fois dans la nouvelle du même nom (Le mentir-vrai, 1964), elle caractérise à elle seule l'art romanesque aragonien des romans qui seront écrits ultérieurement : « L'art du roman, c'est de savoir mentir… pour donner de la profondeur » (Aragon, p. 221).
Ainsi, lorsque Blanche viendra rencontrer Gaiffier dix-huit ans après leur rupture dans sa petite maison de Haute-Provence, c'est sans surprise que nous voyons cette dernière confirmer les hypothèses proposées par Marie-Noire sur les raisons de leur séparation. Avec le changement de cap entamé par le Monde réel et plus tard La Mise à mort et Blanche ou l'oubli, Aragon a bouleversé sa vision de l'acte romanesque. Cessant de partir à la quête de l'infini et d'une modification constante de la forme du roman, qui est en elle-même parfaitement malléable, il s'est tourné vers le message que pouvait offrir le roman, soit son sens. Peut-être les derniers romans font pâtir la crédibilité des personnages à cause d'une vision trop fixée et utopique du roman, comme cette Blanche qui vient répéter toutes les hypothèses pensées par le personnage fictif Marie-Noire ; peut-être avons-nous trop affaire à des thèses et non plus à des personnages dans lesquels vivent tous les possibles romanesques, comme on pouvait le sentir dans les personnages imprévisibles présents dans Le Con d'Irène. Il serait cependant difficile de faire ce reproche à Aragon quand ce dernier a eu le courage et le mérite de faire pour nous le travail d'expérimentateur littéraire en nous aidant à comprendre et en proclamant que c'est ultimement en donnant du sens aux romans que le lecteur pourra à son tour participer d'une réflexion qui va au-delà du littéraire pour éclairer sa propre vie, sa société, le roman qu'il écrit de ses actes. |
Bibliographie
Ouvrages cités |
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La présente bibliographie se concentre majoritairement sur les écrits non romanesques et non poétiques de Louis Aragon (essais, postfaces, allocutions, entretiens). |
Les essais : Louis Aragon, J'abats mon jeu. Paris, Les Éditeurs Français Réunis, 1959 Louis Aragon, Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits. Genève, Skira, 1969 Préfaces et postfaces : Louis Aragon, Œuvres romanesques complètes. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2008, v. 1 Louis Aragon, Œuvres romanesques complètes. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2008, v. 3 Louis Aragon, Œuvres romanesques complètes. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2008, v. 4 Louis Aragon, Œuvres romanesques complètes. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2008, v. 5 |
Citations
Louis Aragon, J'abats mon jeu. Paris, Les Éditeurs Français Réunis, 1959. |
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« Donner à lire » |
Louis Aragon, Je n'ai jamais appris à écrire ou Les Incipits. Genève, Skira, 1969 |
« Mais enfin, quand j'y repense, il n'en reste pas moins que j'avais commencé d'écrire, et cela pour fixer les « secrets » que j'aurais pu oublier » (p. 13) |
Louis Aragon, Œuvres romanesques complètes. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2008, v. 1 |
Avant lire ;Â Anicet ou le Panorama, roman |
Louis Aragon, Œuvres romanesques complètes. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2008, v. 3 |
´¡³Ü°ùé±ô¾±±ð²Ô ; Voici le temps enfin qu'il faut que je m'explique… |
Louis Aragon, Œuvres romanesques complètes. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2008, v. 4 |
La fin du « Monde réel » |
Louis Aragon, Œuvres romanesques complètes. Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2008, v. 5 |
Blanche ou l'oubli ; prière d'insérer de l'édition originale |