Fidèle à sa mission
L’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé a pour mission de favoriser la crĂ©ation et la transmission du savoir en offrant la meilleure formation possible, en effectuant de la recherche et des travaux savants jugĂ©s excellents selon les normes internationales les plus rigoureuses, et en Ă©tant au service de la sociĂ©tĂ©.
Dans la réalisation de sa mission, elle souscrit aux principes de liberté universitaire, d’intégrité, de responsabilité, d’égalité et d’ouverture.
Fondements
L’élaboration du Plan stratĂ©gique acadĂ©mique se fonde sur la vision d’une universitĂ© ouverte, ˛ú°ů˛ą˛Ôł¦łóĂ©±đ et »ĺĂ©łŮ±đ°ůłľľ±˛ÔĂ©±đ qui anime SuzanneĚýFortier, principale et vice-chancelière de l’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé. Cette universitĂ© estĚý:
- ouverte aux idées novatrices, aux nouvelles façons de voir le monde et de faire les choses ainsi qu’à la diversité humaine et culturelle;
- ˛ú°ů˛ą˛Ôł¦łóĂ©±đ Ă sa collectivitĂ© locale et mondiale, au-delĂ des frontières disciplinaires, gĂ©ographiques et sectorielles; et
- rĂ©solument tournĂ©e vers son objectif, car ce que nous faisonsĚý– apprendre, utiliser les connaissances et les faire progresser, explorer de nouvelles voies de connaissancesĚý– est plus important que jamais pour notre collectivitĂ© et pour notre monde.
La principale Fortier a concrétisé sa vision en définissant cinq priorités s’articulant autour de trois thèmes universitaires (études et vie étudiante, recherche et engagement communautaire) et de deux thèmes d’appoint (culture de travail, campus physique et virtuel). Le présent plan stratégique de cinq ans est, comme il se doit, axé sur la vision et les cinq priorités de la principale.
Le vice-principal exécutif et vice-principal aux études, premier cadre de l’équipe de direction de la principale, est le grand responsable des structures d’enseignement et du budget de l’Université. Ces deux charges relèvent d’une seule et même fonction afin que les décisions stratégiques relatives à l’affectation des ressources universitaires soient en adéquation avec les priorités académiques de notre établissement. Par l’entremise des doyens, du premier vice-principal exécutif adjoint, des vice-principaux exécutifs adjoints et des autres membres de la haute direction, le vice-principal exécutif et vice-principal aux études est responsable des facultés, des études supérieures et postdoctorales, de la vie étudiante, des politiques académiques et institutionnelles, de la stratégie d’internationalisation de l’Université, de l’analyse institutionnelle et de l’affectation des ressources.
Le présent plan stratégique se veut un guide pour tous les secteurs relevant du Bureau du vice-principal exécutif et vice-principal aux études qui peuvent, dans une certaine mesure, l’adapter à leur réalité. Il reflète la vision de la principale et servira de référence lors des exercices de planification stratégique dans d’autres sphères dont traite la haute direction. De même, les décisions budgétaires seront prises en fonction de ce plan dans l’horizon temporel défini.
Une universitĂ© mondiale du xxie ˛őľ±Ă¨ł¦±ô±đ
L’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé s’emploiera Ă internationaliser son champ d’action en favorisant la mobilitĂ© de son corps professoral et Ă©tudiant, en accueillant des professeurs et des Ă©tudiants du monde entier, en veillant Ă ce que ses travaux de recherche, ses cursus et sa pĂ©dagogie soient une fenĂŞtre ouverte sur le monde et en prĂ©parant ses diplĂ´mĂ©s Ă la citoyennetĂ© mondiale.
L’Université investira dans la mise en place et le maintien d’un campus intelligent reposant sur de solides infrastructures physiques et numériques propices à la collaboration, à la créativité, à la diffusion du savoir et à l’innovation dans toutes les sphères des activités universitaires, de la recherche fondamentale aux applications technologiques, et des services de soutien à la haute direction.
L’Université encouragera la prise de risques calculés dans une optique de souplesse, d’efficacité, de créativité et de perfectionnement, et ce, dans toutes les fonctions, en éliminant les obstacles au changement et en incitant ses employés au dépassement. Afin que son enseignement et ses travaux de recherche aient des retombées directes, elle misera sur l’innovation et sera à l’écoute des besoins de ses étudiants, tout comme des collectivités auxquelles elle est rattachée.
En ce xxieĚý˛őľ±Ă¨ł¦±ô±đ, tout Ă©tablissement universitaire aspirant au rang de premier de classe dans le monde doit mettre la durabilitĂ© au cĹ“ur de ses activitĂ©s de gestion, de recherche et d’enseignement. Aussi, par l’entremise de son Conseil consultatif sur le dĂ©veloppement durable, Ă山ǿĽé entend favoriser la carboneutralitĂ©, la comprĂ©hension des changements climatiques ainsi que la rĂ©silience face Ă ce phĂ©nomène et axer ses activitĂ©s de recherche et d’enseignement sur la durabilitĂ©. De concert avec divers secteurs de l’UniversitĂ©, nous ferons en sorte de rĂ©duire l’empreinte carbone de notre Ă©tablissement par des gestes individuels et collectifs, notamment en rĂ©duisant les dĂ©placements Ă forte intensitĂ© carbonique ou, s’ils sont indispensables, en prenant des mesures compensatoires.
Ce parti pris pour la durabilité s’étend également au bien-être des membres de notre communauté. L’Université continuera à bonifier les services de soutien qu’elle offre à ses étudiants, à ses professeurs et à ses employés, notamment en santé mentale.
Cinq grands objectifs
Faire preuve d’ouverture sur le monde
L’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé s’efforcera de demeurer un Ă©tablissement de choix pour les Ă©tudiants et les professeurs de l’étranger. Au premier cycle, nous entendons maintenir un taux de recrutement d’étudiants internationaux de 25 Ă 30Ěý% et, au deuxième cycle, nous souhaitons demeurer l’une des universitĂ©s que convoitent les Ă©tudiants les plus brillants du monde. En outre, nous aspirons Ă nous classer parmi les dix premières universitĂ©s de recherche d’AmĂ©rique du Nord quant Ă la proportion de professeurs en provenance d’un autre pays[1].
Nous nous engageons Ă©galement Ă offrir aux Ă©tudiants au premier cycle et aux cycles supĂ©rieurs une formation rĂ©solument contemporaine en leur proposant davantage d’expĂ©riences enrichissantes Ă l’étrangerĚý: stages, cours et trimestres d’études sur le terrain, stages en recherche ainsi que concours et Ă©changes internationaux. Nous comptons plus prĂ©cisĂ©ment doubler la proportion d’étudiants au premier cycle qui s’engagent dans ce type d’aventure Ă l’étranger. Ă€ cette fin, nous comptons, d’ici cinq ans, augmenter les sommes consacrĂ©es Ă la mobilitĂ© Ă©tudiante pour les porter Ă cinqĚýmillions de dollars par annĂ©e[2], aplanir certains obstacles administratifs au transfert d’unitĂ©s et Ă©largir l’offre de programmes offerts en cotutelle avec des universitĂ©s partenaires.
En outre, nous consoliderons la prĂ©sence de l’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé Ă l’étranger en nouant des partenariats de nature Ă favoriser la rĂ©alisation de nos activitĂ©s de recherche et d’enseignement Ă l’extĂ©rieur de nos frontières et en ligne, d’une part, et en soutenant nos professeurs dĂ©sireux de prendre des engagements Ă l’étranger, d’autre part.
Accroître la diversité
Ă€ l’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé, nous estimons que la diversitĂ© sociale, Ă©conomique et intellectuelle au sein de notre effectif Ă©tudiant et de notre personnel est souhaitable non seulement par souci d’équitĂ©, mais Ă©galement pour l’accomplissement de notre mission d’enseignement. En effet, dans les groupes riches d’identitĂ©s sociales et d’expĂ©riences diverses, les possibilitĂ©s d’épanouissement intellectuel et professionnel foisonnent.
Nous entendons intensifier notre quĂŞte d’excellence et de diversitĂ© dans nos efforts de recrutement des professeurs et dans les perspectives de carrière que nous leur offrons. Ainsi, nous comptons porter Ă 25Ěý% d’ici cinq ans la proportion de femmes occupant un poste de professeur titulaire[3] et Ă 20Ěý% la proportion d’employĂ©s permanents ou en voie de permanence se dĂ©finissant comme membres d’un des autres groupes dĂ©signĂ©s[4].
Par ailleurs, nous allons accroĂ®tre l’accessibilitĂ© Ă notre Ă©tablissement pour les Ă©tudiants des groupes sous-reprĂ©sentĂ©s, en particulier les Ă©tudiants autochtones, notre objectif Ă©tant le recrutement de 1 000ĚýĂ©tudiants autochtones Ă l’échelle de l’UniversitĂ© grâce Ă des programmes Ă©laborĂ©s en partenariat avec des communautĂ©s autochtones[5]. De plus, nous nous emploierons Ă bonifier l’aide financière globale offerte aux Ă©tudiants afin qu’elle corresponde Ă 30Ěý% du revenu net tirĂ© des droits de scolaritĂ©[6]. Et, au-delĂ des considĂ©rations pĂ©cuniaires, nous prendrons des mesures pour accroĂ®tre l’accessibilitĂ© aux lieux physiques et favoriser l’ouverture culturelle.
De mĂŞme, l’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé appuiera les politiques et prendra des mesures de nature Ă protĂ©ger la libertĂ© et la diversitĂ© en recherche et en matière d’échanges intellectuels, le tout dans une optique d’ouverture Ă une multitude de points de vue, Ă©lĂ©ment absolument indissociable de la diversitĂ©.
Faire figure de chef de file en innovation
Nous nous engageons Ă soutenir l’innovation dans nos mĂ©thodes d’enseignement et nos cursus. Plus prĂ©cisĂ©ment, nous entendons augmenter le nombre de salles de classe vouĂ©es Ă l’apprentissage collaboratif et actif ainsi que la disponibilitĂ© de ces lieux, et mettre en place d’excellents programmes pour bien prĂ©parer les Ă©tudiants au premier cycle et aux cycles supĂ©rieurs aux nombreuses possibilitĂ©s de carrière qui s’offrent Ă eux. En outre, nous souhaitons contribuer Ă l’écosystème d’innovation de MontrĂ©al, du QuĂ©bec et du Canada. Favorable Ă la prise de risques calculĂ©s, l’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé diversifiera les programmes d’études et les modes de prestation offerts sur ses campus, et explorera d’autres façons de construire diplĂ´mes et Ă©chĂ©anciers. Nous comptons Ă©galement accĂ©lĂ©rer l’élaboration et la mise en ligne de divers programmes, notamment des programmes de maĂ®trise professionnelle, notre objectif Ă©tant d’offrir cinq programmes en ligne d’ici cinq ans.
Par ailleurs, l’Université ambitionne d’explorer et de mettre en place de nouveaux modes d’organisation de l’activité intellectuelle. Elle pourrait ainsi revoir la structure classique en départements unidisciplinaires et investir dans de nouvelles technologies de l’information en vue de jeter des ponts entre son histoire et ses traditions d’enseignement, d’une part, et les nouvelles avenues en matière de champs d’études, de modes exploratoires et de forums de transfert et de diffusion des connaissances, d’autre part.
Favoriser l’interdisciplinarité et l’intersectorialité
Nous réduirons les obstacles administratifs qui entravent le passage d’un professeur d’une unité d’enseignement à une autre et établirons un cadre favorable à l’interdisciplinarité en enseignement et en recherche. À cette fin, l’Université investira des ressources (humaines et financières) dans des projets interdisciplinaires et intersectoriels d’envergure, notamment dans des programmes conduisant à l’obtention de diplômes interdisciplinaires. Elle entend intégrer à ses politiques et à ses pratiques des mesures incitatives qui feront en sorte que ses professeurs auront grand intérêt à nouer des liens interdisciplinaires, voire à aller au-delà de la communauté universitaire, et compte revoir ses critères d’évaluation afin que ce travail interdisciplinaire soit reconnu comme il se doit.
Nouer des liens avec la collectivité
Nous tendrons la main Ă notre entourage culturel et gĂ©ographique en vue de collaborer avec le milieu de l’éducation, le secteur commercial et les dĂ©cideurs de MontrĂ©al, du QuĂ©bec et du Canada. Nous nous efforcerons d’accroĂ®tre le nombre de demandes d’inscription en provenance des cĂ©geps du QuĂ©bec ainsi que le taux de rendement, puisque nous souhaitons nous imposer comme l’établissement de choix des meilleurs Ă©tudiants de la province. Ă山ǿĽé Ă©tant fermement ancrĂ©e au QuĂ©bec, nous ferons porter nos efforts sur le rĂ©seau collĂ©gial francophone dans le but de faire grimper de 15Ěý% en cinq ans le nombre de nouvelles inscriptions provenant de ces Ă©tablissements. L’UniversitĂ© s’attachera Ă©galement Ă multiplier les possibilitĂ©s de stage et d’entrepreneuriat pour les Ă©tudiants au premier cycle et aux cycles supĂ©rieurs afin d’enrichir leur formation universitaire d’une expĂ©rience pratique dans divers secteurs d’emploi pertinents.
Enfin, nous favoriserons la participation de tous les membres de notre communauté à des activités communautaires afin de les encourager à se mettre au service de leur collectivité et du vaste monde.
Énoncé de mission du vice-principal exécutif et vice-principal aux études
Le Bureau du vice-principal exécutif et vice-principal aux études s’appuiera sur un énoncé de mission clair pour la mise en œuvre du présent plan stratégique.
Le Bureau veillera à ce que les politiques et les pratiques de l’Université maximisent, tant dans le fond que dans la forme, l’efficacité de l’établissement et l’habilitation de l’employé. Tout en assurant le respect des normes de l’Université, le Bureau laissera une certaine marge de manœuvre aux unités dans la mise en place de la mission d’enseignement afin qu’elles puissent adapter cette dernière à leur réalité. Il leur prodiguera également soutien administratif, encouragements et conseils stratégiques. Sa démarche s’inscrira sous le signe de la collaboration et de l’ouverture, tant au sein de sa propre structure que dans ses échanges avec les autres unités de l’Université.
Dans l’accomplissement de sa mission, le Bureau offrira au vice-principal exĂ©cutif et vice-principal aux Ă©tudes un soutien professionnel de haut niveau pour la rĂ©alisation de son mandat, Ă savoirĚý: Ă©laborer et mettre en Ĺ“uvre le plan stratĂ©gique acadĂ©mique de l’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé; dĂ©finir le cadre ainsi que le processus budgĂ©taires, puis appliquer les orientations budgĂ©taires; et faire en sorte que l’affectation des ressources universitaires soit en adĂ©quation avec les prioritĂ©s d’enseignement.
[1]ĚýL’UniversitĂ©ĚýĂ山ǿĽé compte actuellement 27Ěý% d’étudiants internationaux au premier cycle, et 34,4Ěý% Ă la maĂ®trise et au doctorat combinĂ©s; par ailleurs, Ă山ǿĽé se classe au onzième rang des Ă©tablissements membres de l’Association of American Universities quant Ă la proportion de professeurs en provenance d’autres pays.
[2]ĚýActuellement, le financement de la mobilitĂ© Ă©tudiante est d’environ 1,5Ěýmillion de dollars par annĂ©e.
[3]ĚýCette proportion est actuellement de 20,5Ěý%.
[4]ĚýLes donnĂ©es les plus rĂ©centes sur l’équitĂ© en matière d’emploi datent de 2015. Selon ces dernières, la proportion est de 12Ěý% pour les trois groupes (autres que les femmes) dĂ©signĂ©s dans la loi fĂ©dĂ©rale.
[5]ĚýL’UniversitĂ© compte actuellement environ 300ĚýĂ©tudiants se dĂ©finissant comme autochtones.
[6]ĚýĂ€ l’heure actuelle, 25Ěý% du revenu net tirĂ© des droits de scolaritĂ© est consacrĂ© Ă l’aide financière aux Ă©tudiants.