Pr茅venir l鈥檃utomutilation gr芒ce au soutien en ligne
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Un nouveau site Web offre aide et information pour le traitement de l鈥檃utomutilation
Afin de r茅pondre au besoin pressant de services de soutien en ligne ax茅s sur le r茅tablissement et destin茅s aux personnes qui souffrent d鈥檃utomutilation, Nancy Heath, professeure 脿 l鈥橴niversit茅 缅北强奸, et Stephen Lewis, professeur adjoint 脿 l鈥橴niversit茅 de Guelph, ont cr茅茅 un site Web, Self-injury Outreach and Support (SiOS),
Des 茅tudes ont r茅v茅l茅 qu鈥檈ntre 14 et 24 pour cent des adolescents et des jeunes adultes se sont automutil茅s au moins une fois dans leur vie, pr茅cise la professeure Heath. Environ le quart d鈥檈ntre eux l鈥檕nt fait plus d鈥檜ne fois, et plus de la moiti茅 n鈥檈n ont jamais parl茅 脿 un adulte ou 脿 un professionnel en sant茅 mentale. L鈥檃utomutilation est un acte d茅lib茅r茅, sans intention suicidaire, qui vise 脿 d茅truire ses propres tissus corporels et qui exclut les tatouages et les per莽ages. Le plus souvent, la personne s鈥檌nflige des coupures, des br没lures ou des coups.
L鈥檃nn茅e derni猫re, les professeurs Lewis et Heath, ainsi que leur 茅quipe de chercheurs, ont 茅tudi茅 pour la premi猫re fois une pratique alarmante, et de plus en plus r茅pandue chez les adolescents, qui consiste 脿 afficher sur YouTube des vid茅os d鈥檃utomutilation. Cette 茅tude a r茅v茅l茅 que les m茅dias sociaux peuvent donner l鈥檌mpression que l鈥檃utomutilation est un moyen acceptable de composer avec la d茅tresse et qu鈥檈lle suscite un sentiment d鈥檃ppartenance et de solidarit茅 chez ceux qui regardent et affichent ces vid茅os. Les cr茅ateurs de SiOS ont 茅galement constat茅 que de nombreuses vid茅os d鈥檃utomutilation sont regard茅es des millions de fois par des internautes de partout sur la plan猫te. Leurs travaux ont d鈥檃utre part d茅montr茅 qu鈥橧nternet est un moyen tr猫s efficace d鈥檈ntrer en contact avec ceux qui s鈥檌nfligent volontairement des blessures, et de leur offrir des ressources pouvant les aider.
Les r茅sultats de cette 茅tude ont incit茅 des repr茅sentants de YouTube 脿 consulter les professeurs Heath et Lewis afin de trouver des solutions qui permettraient de faciliter l鈥檃cc猫s 脿 de l鈥檌nformation et 脿 du mat茅riel 茅ducatif destin茅s aux internautes susceptibles de poser des gestes d鈥檃utomutilation, ainsi qu鈥櫭� leurs amis, leurs partenaires et leurs proches qui visitent YouTube. 芦 Cette consultation m鈥檃 permis de constater que les repr茅sentants de YouTube sont pr锚ts 脿 collaborer avec nous afin de s鈥檃ssurer que les internautes qui regardent des vid茅os d鈥檃utomutilation sur ce site ont acc猫s 脿 des ressources et 脿 des services de soutien qui favorisent l鈥檃doption de comportements sains 禄, affirme la professeure Heath.
SiOS propose des ressources et des services de soutien actualis茅s, ax茅s sur le r茅tablissement et 茅tay茅s par la recherche. Ce site offre aussi des guides de meilleures pratiques t茅l茅chargeables 脿 l鈥檌ntention des sp茅cialistes qui travaillent aupr猫s de personnes qui s鈥檌nfligent volontairement des blessures, dont les intervenants en milieu scolaire et les professionnels de la sant茅. SiOS met 茅galement des guides 脿 la disposition des parents de jeunes qui pratiquent l鈥檃utomutilation et des personnes aux prises avec ce probl猫me.
芦 Malheureusement, parmi les personnes qui souffrent d鈥檃utomutilation, un grand nombre ne cherche pas 脿 obtenir de l鈥檃ide. Toutefois, gr芒ce 脿 Internet, nous pouvons les joindre et, ultimement, les aider. En outre, comme Internet est accessible partout dans le monde, notre site Web de sensibilisation peut 锚tre consult茅 par des internautes des quatre coins de la plan猫te. C鈥檈st pourquoi nous croyons que cette initiative pourrait avoir une port茅e consid茅rable 禄, estime la professeure Heath.
SiOS, un projet r茅volutionnaire, est la premi猫re initiative d鈥檈nvergure internationale qui offre des services de soutien et des ressources aux personnes qui s鈥檃utomutilent, 脿 leurs proches, 脿 leur partenaire, 脿 leurs amis, ainsi qu鈥檃ux intervenants en milieu scolaire, aux professionnels de la sant茅 et aux sp茅cialistes en sant茅 mentale.
Cette 茅tude a 茅t茅 financ茅e en partie par les organismes suivants :
Prix James 缅北强奸 pour la recherche
Conseil de recherches en sciences humaines du Canada
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