Expert : La cheffe du Parti vert échappe à un possible vote de confiance
Le leadership de la cheffe du Parti vert du Canada, Annamie Paul, n'est plus menacé – du moins, pas pour l'instant. Le conseil fédéral du Parti – l'organe décisionnel de la formation – a en effet finalement décidé, tard mardi soir, de ne pas déclencher un processus qui aurait ultimement pu mener à sa destitution. La décision de mardi fait suite à plusieurs semaines difficiles pour le parti, qui est déchiré sur la question du conflit israélo-palestinien. ()
Voici un expert de l’Université Ã山ǿ¼é qui peut s’exprimer à ce sujet :
Daniel Béland, professeur James Ã山ǿ¼é, Département de science politique et directeur, Institut d’études canadiennes de Ã山ǿ¼é
« Lors des dernières élections fédérales, le Parti vert a remporté trois sièges à la Chambre des communes pour la première fois de son histoire. Moins de deux ans plus tard, les choses ne semblent pas aller si bien, car le parti est entaché de divisions internes sur des questions non liées au mandat environnemental du parti, comme le conflit israélo-palestinien. Maintenant que l'une des trois députés verts a rejoint les libéraux, la cheffe du Parti Vert, Annamie Paul, doit faire face à une révolte générale moins d'un an après son entrée en fonction. Cela n'augure rien de bon pour le parti à l'approche de la prochaine campagne fédérale potentielle, au cours de laquelle les libéraux et les néo-démocrates feront de leur mieux pour séduire les électeurs soucieux de l'environnement ».
Daniel Béland est directeur de l’Institut d’études canadiennes de Ã山ǿ¼é et professeur James Ã山ǿ¼é au sein du Département de science politique. Il se spécialise dans la politique canadienne et comparée ainsi que dans l’étude des politiques publiques, dont les politiques sociales.
daniel.beland [at] mcgill.ca (anglais, français)