Ă山ǿĽé

Développer la maturité médicale sous la houlette des mentors Osler

« C'est quoi, un bon médecin? » Éléments de réponse en compagnie de la Dre Julie Goudreault (en français) et du Dr Mickey Moroz (en anglais), tous deux mentors Osler et récipiendaires du Prix de mentorat en médecine J. Donald Boudreau.
Image by Dr. Julie Goudreault.

« À la rentrée, nous avons fait un grand rassemblement à Montréal. Nous avons demandé aux étudiants : “Croyez-vous que vous allez guérir tous vos patients ?” », se rappelle la Dre Julie Goudreault, cheffe du service de radio-oncologie au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO), chargée d’enseignement au Département d’oncologie Gerald Bronfman et mentore Osler au Campus Outaouais de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Titulaire d’un double baccalauréat en biochimie et en génie chimique de l’Université d’Ottawa, où elle a ensuite fait son doctorat en médecine, la Dre Goudreault (M.D., FRCPC) est une mordue du programme de mentorat Osler. Elle est l’une des deux récipiendaires du Prix de mentorat en médecine J. Donald Boudreau, la première mentore Osler du Campus Outaouais à se voir remettre ce prix. Le Dr Mickey Moroz (MDCM 2016, FMPD 2018), mentor Osler pour le campus montréalais, en est le second lauréat.

Named after Dr. Donald Boudreau,Ěýan associate professor at the Institute of Health Sciences Education (IHSE), who helped create the Physician Apprenticeship Program, the JD Boudreau Award recognizes a current or recent Osler Fellow who demonstrates excellent mentoring qualities, pedagogy, and attributes promoted by the Physicianship Program and the Physician Apprenticeship course.ĚýĚý

But what, exactly, is an Osler Fellow? Recruited from all specialties in medicine based on their reputation of being good physicians and teachers, Osler Fellows support and mentor a group of six students during the four-year MDCM curriculum as part of the longitudinal Physicianship component. And what is Physicianship? “Learning to be a doctor,” states Dr. Moroz, a practising family doctor, an educator who teaches Transition to Clinical Practice, and a sports medicine specialist at the Ă山ǿĽé Sport Medicine Clinic. He also supports Gymnastics Canada and Water Polo Canada out of the Institut National du Sport du QuĂ©bec Sports Medicine Clinic. This summer, he accompanied Team Canada to the Paris Olympic Games.

Portrait of Dr. Moroz
Image by Owen Egan / Joni Dufour.
Being an Osler Fellow allows Dr. Moroz, who wanted to be a teacher before becoming a doctor, to combine his passion for education with medicine.

La Dre Goudreault abonde dans le mĂŞme sens : « Dans les cours de mĂ©decine traditionnels, les gens vont apprendre Ă  traiter un choc anaphylactique ou de l’insuffisance cardiaque. Et c’est important de le savoir! Mais nous, les mentors Osler, dĂ©veloppons toute une maturitĂ© autour du rĂ´le du mĂ©decin. » Il s’agit donc de sortir d’un cadre d’apprentissage thĂ©orique pour prĂ©parer les futurs mĂ©decins Ă  leurs rencontres avec leurs patients ainsi qu’aux nombreuses situations et questions difficiles auxquelles le corps mĂ©dical est inĂ©vitablement confrontĂ©. Le tout dans un environnement sĂ©curitaire et ouvert : « Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises rĂ©ponses. Je ne juge pas, » assure la Dre Goudreault.Ěý

Osler Fellows explore a wide range of topics with their six mentees. Work-life balance, burnout prevention, and personal boundaries are some of them. “Doctors are leaders in society,” explains Dr. Moroz. “We give back all the time. But how much can we give? And what does it mean to be a doctor outside of the clinic or the hospital: are you always a doctor? Do you talk to patients about their treatment at the grocery store?” Mentors also guide students through societal phenomena like vaccine hesitancy or pressures around masking, ethical explorations of topics like medical assistance in dying, and more personal scenarios such as how to react to anger. For Dr. Moroz, who admires his students’ high standards and exceptional qualities, it’s important that his mentees remember to care for themselves, too.Ěý

Cet apprentissage s’effectue de multiples façons. Il y a des réunions fixes plusieurs fois par an, des rencontres plus spontanées selon les besoins des uns et des autres, mais aussi des exercices plus scolaires, comme des rédactions écrites à l’issue d’une rencontre avec un patient. Un exercice qui apprend au groupe mentoré à replacer le patient dans un contexte plus large, une expérience de vie qui ne se restreint pas à la maladie. Les groupes ont également l’occasion de reproduire des situations difficiles avec des acteurs et actrices sous l’œil attentif de leur mentor et de leurs pairs, qui offrent ensuite des conseils et des encouragements.

During these scenarios, students can practice telling someone they have cancer, interacting with a grieving person, communicating with someone who doesn’t speak the same language, or experiencing a patient’s anger. “They leave the room sweating, but they’re still alive. They did some good and some bad, but they got to get better,” Dr. Moroz comments. “It’s all about what students experience and how they learn from it. That’s the beauty of it.”ĚýĚý

Si la Faculté impose le cadre, les mentors sont libres d’organiser les rencontres comme ils l’entendent afin de stimuler la discussion et créer des moments mémorables . La Dre Goudreault en a profité pour inviter son groupe à découvrir la région, s’évader des études pour quelques heures et faire le plein d’énergie : promenades dans le parc de la Gatineau, visite au Bal de Neige, mais aussi activités artistiques et rencontres au restaurant. Elle s’est aussi assurée d’offrir un enseignement de qualité et un accompagnement à ses étudiants et étudiantes pour les aider à grandir dans leur rôle de médecin. Suivre les mêmes personnes pendant plusieurs années lui a aussi permis de les voir évoluer, tant sur le plan professionnel que personnel.

Dr. Goudreault and her Osler mentees posing with paintings.
Image by Dr. Julie Goudreault.
La Dre Goudreault et son groupe rechargent leurs batteries grâce à des activités artistiques.

For Dr. Moroz, becoming an Osler Fellow is all about giving back to his community. “This includes my patients, but also Ă山ǿĽé. This is why I teach and mentor the next generation. Participating in the Osler program as a student made me into the doctor I am today; I wanted to give that to my group.”

Receiving the JD Boudreau Award is an honour and a privilege, says Dr. Moroz. Above all else, he sees it as a testament of his mentees’ “selflessness, openness, and willingness to have deep conversations while also doing the hardest thing they could be doing: studying, trying to have a life, being a son, being a girlfriend, being a studentĚý– all those things that they do outside of learning medicine.” Un sentiment que la Dre Goudreault partage : « Les juges ultimes de notre programme de mentorat, ce sont les Ă©tudiants. Je les remercie. »

Group picture of Dr. Goudreault and her six mentees in a nature environment
Image by Dr. Julie Goudreault.
La Dre Goudreault a profité du programme de mentorat Osler pour faire découvrir l'Outaouais à son groupe.

 ĚýThe J. Donald Boudreau Physicianship Award was made possible thanks to an initial generous donation from an anonymous donor. Ěý

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