Rencontrez Matthew Hacker Teper, récent diplômé du programme de maîtrise
Par Yasmine Elmir
Matthew Hacker Teper, étudiant en médecine de deuxième année à l’Université de Toronto, a obtenu sa maîtrise du Département de médecine de famille de l’Université Ã山ǿ¼é en 2019. Avant d’orienter sa carrière vers la médecine, Matthew a obtenu un baccalauréat en sciences biologiques et en français. « En tant qu’étudiant en médecine, j’aime la médecine de famille, car elle requiert des praticiens qui possèdent une expertise dans tous les domaines des soins médicaux », dit-il. « En tant que chercheur, j’aime la médecine de famille parce que les réseaux complexes de soins primaires que nous avons mis en place sont remplis de possibilités d’améliorations qui, à terme, permettront de mieux soigner les patients les plus vulnérables de la société. »
Matthew, qui s’est joint au programme de maîtrise en 2017, était supervisé conjointement par la Dre Isabelle Vedel, professeure agrégée, codirectrice de la recherche et directrice du programme de maîtrise du Département de médecine de famille, et la Dre Catherine Hudon, professeure au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’Université de Sherbrooke. Sa thèse s’intitulait « Le défi de la gestion de cas : comprendre les obstacles et les facilitateurs de la gestion de cas dans les soins primaires ». Pour ce travail, Matthew a analysé la littérature du monde entier et a identifié neuf obstacles et facilitateurs spécifiques à la mise en œuvre de la gestion de cas. Il a ensuite construit un cadre conceptuel qui stratifie ces obstacles en différents niveaux de modifications et démontre les relations entre eux. « Le programme de maîtrise m’a fourni tout ce que je voulais dans un programme de deuxième cycle. Il était situé dans une ville d’envergure mondiale, il était basé sur la recherche, mais avec une solide base de formation méthodologique, et c’était un programme bilingue », partage Matthew. « Plus important encore, c’était un programme qui était soutenu par un groupe incroyable de professeurs et de personnel de soutien qui étaient si dévoués à la réussite de leurs étudiants en plus de répondre à leurs exigences académiques ».
Alors qu’il faisait partie du Département de médecine de famille, Matthew a reçu la bourse d’études supérieures du Canada — programme de maîtrise pour ses travaux de deuxième cycle. Il a également obtenu plusieurs bourses de voyage des Instituts de recherche en santé du Canada, deux autres bourses de voyage pour des conférences et le prix de la meilleure présentation étudiante à la conférence annuelle de l’Association canadienne pour la recherche sur les services de santé et les politiques (ACRSPS). « Il est presque impossible de décrire toutes les choses que j’ai apprises en tant qu’étudiant en maîtrise : comment écrire de manière académique; comment mener des recherches quantitatives, qualitatives et à méthodes mixtes; comment développer un protocole de recherche; comment demander une bourse de recherche; comment présenter lors de conférences de recherche; comment rédiger un article; et bien d’autres choses encore ».
Matthew, qui continue à utiliser les compétences acquises dans le cadre de sa M. Sc. en tant que responsable de l’amélioration de la qualité dans une clinique de santé urbaine du centre-ville de Toronto, demeure membre de l’équipe ROSA (Recherche en organisation des services sur l'Alzheimer), une équipe pancanadienne de chercheurs sur les services et politiques de santé en démence réunie pour s’attaquer au problème de la démence dans tout le Canada. Il a rejoint l’équipe ROSA, dirigée par la Dre Isabelle Vedel, lorsqu’il est arrivé au Département de médecine de famille. « L’équipe ROSA est, à mon avis, le meilleur groupe de recherche dans le domaine », déclare Matthew. « Pendant un certain temps, j’étais le membre le plus jeune de l’équipe. Au fur et à mesure que j’ai progressé dans le programme de maîtrise, j’ai assumé des responsabilités supplémentaires comme le mentorat d’étudiants plus jeunes et la collaboration à des projets de recherche en dehors de mon mémoire. » En plus de ses études de médecine, Matthew collabore actuellement à deux projets de recherche : une étude systématique qui examine la participation de survivants de traumatismes aux programmes de prévention des blessures et d’intervention contre la violence, ainsi qu’une analyse qualitative des stratégies de direction d’équipe dans les services d’urgence de Toronto.