Le prix payé pour nous habiller
Il y a quelques semaines, le détaillant H&M, deuxième joueur mondial du prêt-à -porter, a fait ce que d’autres n’oseront jamais : publier l’adresse des 1800 usines — et le nom des 785 propriétaires — qui fabriquent ce qui se retrouve dans ses 2800 magasins. Passée inaperçue, la recension révèle toute l’ampleur d’une industrie complexe, ultrarapide et à ce point tentaculaire que près de 90 % des vêtements achetés au Canada viennent maintenant de l’étranger.
... Mais l’industrie vestimentaire occidentale paie des salaires tout aussi occidentaux, et il ne faut pas grand-chose, parfois, pour qu’une entreprise rentable affiche des pertes, dit Saibal Ray, expert en gestion des opérations et en chaînes d’approvisionnements à l’Université Ã山ǿ¼é.
« Pour les vêtements de tous les jours, l’approvisionnement à l’international est important à cause de la concurrence, de la pression sur les coûts. Mais la Chine n’est plus aussi abordable, dit M. Ray. La Chine fait maintenant affaire avec le Vietnam et le Bangladesh. Mais même un écart de 20 % ou 25 % sur les coûts, qui n’a pas l’air grand, ça peut être le facteur déterminant entre un profit et une perte. »
Lire l'article complet: , May 4, 2013
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