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Leadership ou complaisance
La Convention de la Baie James et du Nord québécois de 1975 a été rendue possible grâce au travail acharné et au dévouement d’un collectif de leaders autochtones. Cette convention joue un rôle central dans la reconnaissance des droits des peuples cris et inuits par le gouvernement du Québec. Il suffit de regarder autour de nous pour constater à quel point les droits pour lesquels nous nous sommes si durement battus sont fragiles. S’adressant aux leaders autochtones d’aujourd’hui et de demain, cette présentation expose la philosophie de Konrad Sioui : éviter la complaisance et ne jamais oublier qu’on ne peut tenir ces conventions pour acquises. Cette activité se déroulera en français.
À propos de Konrad Sioui
Konrad Sioui, chef héréditaire du clan de l’Ours de la Nation huronne-wendat et Grand Chef du conseil de sa Nation, a été élu trois fois de suite chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador. Pendant ses mandats, il a représenté la région au sein du Comité exécutif et assumé à moult reprises la fonction de Grand Chef sous la gouverne de George Erasmus. Il a également été le porte-parole national officiel concernant les enjeux de la réforme constitutionnelle entre 1984 et 1994. En 1991, il a eu gain de cause contre le Québec et le Canada dans une décision unanime historique de la Cour suprême du Canada, la décision Sioui, qui reconnaissait que les traités signés entre la Couronne et une Première Nation étaient des accords internationaux conclus entre nations souveraines. Konrad est un humanitaire et diplomate dévoué ainsi qu’un habile et estimé négociateur. Il vit simplement, selon les traditions, avec sa femme Linda Rock, de la nation innue, et ses quatre enfants dans la réserve huronne de Wendake, au Québec.