Verreault-Paul rêve encore à la LNH
Par Patrick Caisse
Canoe.ca
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Tous les joueurs de hockey du Québec rêvent, un jour ou l’autre, d’évoluer dans la Ligue nationale, et Francis Verreault-Paul ne fait pas exception.
Originaire de Mashteuiatsh, une petite communauté autochtone du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Verreault-Paul disputera l’an prochain sa quatrième et dernière saison avec les Redmen de l’Université Ã山ǿ¼é.
Avant de se joindre aux Redmen pour la saison 2008-2009, le petit attaquant de 5 pieds 10 pouces avait évolué pendant cinq ans avec les Saguenéens de Chicoutimi, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
«J’ai eu de bonnes années à Chicoutimi, mais je n’ai jamais eu la chance de me faire valoir sur le premier trio et sur l’avantage numérique, a confié Verreault-Paul, lorsque rencontré au Centre Bell mercredi.
«À Ã山ǿ¼é, j’ai eu la chance de m’épanouir offensivement. Même si j’ai raté neuf matchs en raison d’une blessure cette saison, j’ai terminé au premier rang des buteurs pour une deuxième année consécutive à travers le Canada.»
L’athlète de 24 ans a d’ailleurs vu ses efforts soulignés lorsqu’il a reçu des mains de Guy Lafleur le Prix d’excellence portant son nom, visant à récompenser le joueur universitaire québécois ayant connu le plus de succès, autant sur la patinoire que hors de celle-ci.
«C’est le plus bel honneur que j’ai jamais reçu, a raconté un Verreault-Paul à la fois ému et souriant. Lorsque je suis arrivé à Ã山ǿ¼é, je ne parlais pas anglais, mais j’ai tout de même réussi mes cours. Mes notes se sont améliorées à ma deuxième année et cette année elles ont atteint un niveau dont je suis très fier.»
À la poursuite de ses rêves
Étudiant en psychologie, l’ailier droit des Redmen complètera son baccalauréat en 2012. Ensuite, il espère avoir la chance d’évoluer dans la Ligue américaine.
«Mon souhait est d’obtenir un contrat dans la Ligue américaine. Je suis même prêt à commencer au bas de l’échelle s’il le faut, dans la Ligue de la Côte-Est.»
Si aucune équipe de la Ligue américaine ne lui fait signe au terme de la saison 2011-2012, Verreault-Paul tentera certainement sa chance en Europe.
«La Suède, l’Allemagne et la Suisse sont des destinations auxquelles je pense. J’ai quelques contacts là -bas et ce serait une option intéressante financièrement parlant. Ce serait également une expérience enrichissante puisqu’il faudrait que je m’adapte encore une fois à une nouvelle culture et à une nouvelle langue.
«Cela dit, je suis un grand rêveur. Peu importe où je me retrouverai en 2012, mon rêve sera toujours de jouer dans la LNH un jour.»