Avant même d’avoir l’envergure nécessaire pour voler de ses propres ailes, le petit guillemot (également appelé « grylle ») s’élance du sommet de falaises hautes de centaines de mètres pour se laisser tomber en voletant vers la mer, guidé par son géniteur. Les scientifiques se demandent depuis longtemps ce qui peut bien amener les oiselets à faire ce saut de l’ange, au risque d’aller se fracasser sur les rochers en contrebas, déployant ce qui a toutes les apparences d’une improbable stratégie de survie.