Chez l’humain, la dopamine est associée au circuit de la récompense et du plaisir, ainsi qu’à la mémoire et à l’apprentissage. Dans une récente étude publiée dans Current Biology, des chercheuses mcgilloises émettent l’hypothèse selon laquelle chez l’oiseau chanteur, la dopamine pourrait aussi jouer un rôle critique dans l’appréciation des chants du mâle par la femelle, ce qui pourrait avoir une incidence sur l’accouplement, car chez les oiseaux chanteurs, ce sont les femelles qui choisissent leurs partenaires, puis se souviennent d’eux, en fonction des chants qu’elles préfèrent.
Des chercheurs de l’Université Ã山ǿ¼é et de l’Université de Californie à San Francisco ont élaboré un nouvel algorithme capable de détecter les caractéristiques du chant du diamant mandarin mâle qui seraient à la base de la distinction entre une courte phrase chantée durant la parade nuptiale et la même phrase chantée dans un autre contexte.
Chez le Diamant mandarin, la femelle ayant grandi en l’absence d’un père ne réagit pas comme les autres oiselles au chant de ses prétendants. Le milieu dans lequel grandissent les oiseaux peut avoir un effet déterminant sur leur comportement.
Publié dans la revue Proceedings of the Royal Society B par des chercheurs de Ã山ǿ¼é, ce constat montre que l’apprentissage et l’expérience, y compris les stimulus auditifs reçus pendant le développement, peuvent façonner la perception des signaux vocaux par le cerveau.