L’origine africaine de l’Homo sapiens fait largement consensus, mais les circonstances qui ont présidé à l’apparition de l’espèce continuent d’alimenter les doutes et les théories de toutes sortes.
D’après des enquêtes s’étalant sur 20 ans, près d’un homme sexuellement actif sur dix a été client de travailleuses du sexe dans 35 pays d’Afrique subsaharienne. Le risque que ces hommes vivent avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est plus élevé d’environ 50 %, affirme une équipe internationale de chercheurs, dont font partie le professeur Mathieu Maheu-Giroux et Caroline Hodgins, de l’Université Ã山ǿ¼é.
Malgré l’efficacité accrue du système de dépistage du VIH en Afrique, les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) reçoivent rarement le traitement nécessaire.
Voilà la conclusion d’une étude menée par le Collège impérial de Londres publiée dans The Lancet HIV, dans le cadre de laquelle furent analysées 75 recherches indépendantes effectuées entre 2004 et 2018 sur 44 993 HSH dans 28 pays africains.
L’Université Ã山ǿ¼é a annoncé aujourd’hui sa participation au programme de bourses de The MasterCard Foundation, une initiative qui vise à soutenir le développement économique et social en Afrique. Dans le cadre de ce programme, Ã山ǿ¼é recevra 27 millions de dollars au cours de la prochaine décennie afin d’assurer la formation d’étudiants africains doués provenant de milieux défavorisés, et de les préparer à retourner dans leur pays d’origine, réussir leur transition dans le milieu du travail et devenir des agents de changement au sein de leur communauté.