Ă山ǿĽé

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Une recherche dirigée par le CUSM identifie des gènes facteurs de risque du diabète de type 2

±ĘłÜ˛ú±ôľ±Ă©: 11 February 2007

Une nouvelle Ă©tude menĂ©e sous la direction de chercheurs du Centre universitaire de santĂ© Ă山ǿĽé (CUSM) a identifiĂ© quatre gènes qui augmentent le risque de dĂ©velopper le diabète de type 2. Cette forme de diabète, la plus rĂ©pandue dans le monde, touche près de deux millions de Canadiens. Au cours des dernières annĂ©es, la prĂ©valence du diabète de type 2 a connu une croissance rapide. La nouvelle dĂ©couverte gĂ©nĂ©tique pourrait aider Ă  freiner cette hausse.

PubliĂ©e aujourd’hui dans la revue Nature, l’étude a Ă©tĂ© menĂ©e par le Dr Rob Sladek, endocrinologue du CUSM, Ă  l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé et au Centre d’innovation GĂ©nome QuĂ©bec, avec la collaboration du Dr Constantin Polychronakos du CUSM et du Dr Philippe Froguel de l’Institut Pasteur de Lille, en France. L’étude a Ă©galement fait appel Ă  la participation de chercheurs de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al, de l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni) et du Centre de recherche sur le diabète de MontrĂ©al.

Le Dr Sladek et ses collègues ont effectué une recherche systématique dans l’ensemble du génome humain pour identifier les gènes qui prédisposent les personnes à développer le diabète. En comparant des centaines de milliers de fragments d’ADN de patients atteints de diabète à ceux de sujets non diabétiques, ils ont trouvé que les patients qui avaient développé le diabète avaient en commun des variantes génétiques sur les chromosomes 8, 10 et 11.

« Sur les quatre gènes que nous avons identifiés, deux interviennent dans le développement ou le fonctionnement des cellules sécrétrices d’insuline et un joue un rôle dans le transport du zinc, minéral important dans la production de l’insuline », dit le Dr Sladek.

« Nous avons mis en œuvre un concept et une technologie tout à fait nouveaux pour notre recherche de gènes », dit le Dr Polychronakos. « L’initiative a été couronnée de succès et nos conclusions sont la démonstration du principe de la validité de ces approches pour analyser la composante génétique d’autres maladies complexes et, à terme, d’autres traits humains complexes. »

Le diabète de type 2 est la forme la plus courante du diabète chez l’adulte et sa fréquence est en hausse chez l’enfant. Il est causé par une diminution de la production ou de l’effet de l’insuline, hormone secrétée par le pancréas qui régule la quantité de glucose dans le sang. On sait depuis un certain temps que le diabète de type 2 est en fait causé par une combinaison de facteurs génétiques et de facteurs reliés au mode de vie. Les nouveaux résultats du groupe de chercheurs aident à identifier la population qui présente le risque le plus élevé de développer la maladie.

La recherche a Ă©tĂ© financĂ©e par une subvention de GĂ©nome Canada et de GĂ©nome QuĂ©bec, placĂ©e sous la direction du Dr Barry I. Posner, professeur de mĂ©decine Ă  l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé et au CUSM, et par une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation au Centre de recherche sur le diabète de MontrĂ©al, confiĂ©e Ă  la direction du Dr Marc Prentki, professeur de mĂ©decine Ă  l’UniversitĂ© de MontrĂ©al.

« Au cours des dernières années, des progrès technologiques dont le Québec s’est fait le pionnier ont rendu possibles les analyses génétiques complexes comme celles de cette étude », a déclaré Paul L’Archevêque, président-directeur général de Génome Québec. « Sans ces progrès et sans la collaboration entre les instituts, cette recherche n’aurait pas été réalisable. L’approche expérimentale mise en œuvre dans l’étude pourrait contribuer à l’élucidation d’autres maladies génétiques complexes. »

L’Institut de recherche du Centre universitaire de santĂ© Ă山ǿĽé (IR du CUSM) est un centre de recherche hospitalo-universitaire de rĂ©putation mondiale dans le domaine des sciences biomĂ©dicales et des soins de santĂ©. Établi Ă  MontrĂ©al, au QuĂ©bec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affiliĂ© Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé. L’Institut compte plus de 500 chercheurs, près de 1 000 Ă©tudiants diplĂ´mĂ©s et postdoctorants et plus de 300 laboratoires de recherche consacrĂ©s Ă  un large Ă©ventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L’Institut de recherche est Ă  l’avant-garde des connaissances, de l’innovation et de la technologie. La recherche de l’Institut est Ă©troitement liĂ©e aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bĂ©nĂ©ficier directement des connaissances scientifiques les plus avancĂ©es. Pour de plus amples renseignements, consulter l’adresse .

Le Centre universitaire de santĂ© Ă山ǿĽé (CUSM) est un centre hospitalier universitaire intĂ©grĂ©, reconnu Ă  l’échelle internationale pour l’excellence de ses programmes cliniques, de sa recherche et de son enseignement. Il est issu de la fusion de cinq hĂ´pitaux d’enseignement affiliĂ©s Ă  la FacultĂ© de mĂ©decine de l’UniversitĂ© Ă山ǿĽé : l’HĂ´pital de MontrĂ©al pour enfants, l’HĂ´pital gĂ©nĂ©ral de MontrĂ©al, l’HĂ´pital Royal Victoria, l’HĂ´pital et Institut neurologiques de MontrĂ©al et l’Institut thoracique de MontrĂ©al. Misant sur le leadership mĂ©dical acquis des hĂ´pitaux fondateurs, le CUSM a pour objectif d’assurer aux patients des soins fondĂ©s sur les connaissances les plus avancĂ©es dans le domaine de la santĂ© et de contribuer au progrès des connaissances. .

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