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Rôle-clé d'un cardiologue du CUSM dans la reconnaissance d'un facteur de prédiction du risque cardiovasculaire

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 1 April 2008

L' American Diabetes Association et l'American College of Cardiology ont reconnu aujourd'hui l'importance capitale d'un indice de prédiction des maladies cardiovasculaires : la protéine appelée apolipoprotéine B (apo B). Dans une déclaration parue dans le numéro d'avril de la revue scientifique Diabetes care, ces deux grandes organisations de santé recommandent que le dosage des apo B soit désormais considéré comme l'indice principal pour mesurer l'efficacité des traitements de réduction du LDL. Jusqu'à présent ce rôle était tenu par le dosage du LDL-cholestérol.

Le Dr Allan Sniderman, cardiologue au CUSM et Professeur à l'Université Ã山ǿ¼é, et ses collègues, ont apporté une contribution majeure à l'identification des apo B comme un indice du risque de crise cardiaque et infarctus.

Actuellement ce risque est estimé par le dosage sanguin du LDL-cholestérol (appelé aussi " mauvais cholestérol "), et du HDL-cholestérol (" bon cholestérol "). Ces mesures reflètent la masse globale de cholestérol dans le sang. Mais la masse de cholestérol par particule de LDL varie beaucoup, donc doser le niveau des apo B reflète plus précisément le nombre de particules de LDL. Or il s'avère que le nombre de particules de LDL est un indicateur plus précis du risque cardiovasculaire que la masse de cholestérol qu'elles contiennent.

Une grande partie des recherches qui soutiennent cette déclaration ont été effectuées au Québec. Le Dr Alan Sniderman s'est particulièrement investi dans ce domaine et a dirigé ou participé à de nombreuses études à ce sujet, tant ici qu'à l'international. " La reconnaissance du rôle des apo B est un changement capital dans notre façon de concevoir et de gérer les maladies cardiovasculaires, " explique le Dr Sniderman, " je suis particulièrement fier que nous, à Ã山ǿ¼é, avec mes collègues de l'Université de Laval, ayons autant contribué à cette avancée. Cette nouvelle approche permettra de sauver de nombreuses vies, tant au Canada qu'ailleurs. ".

Utiliser le dosage des apo B comme le principal indice de risque de crise cardiaque et d'infarctus serait un changement significatif par rapport aux pratiques actuelles.

Le Dr Sniderman est un chercheur de l'axe "Maladies cardiovasculaires et soins intensifs " de l'Institut de recherche du CUSM, et cardiologue au CUSM. Il est également Professeur Edwards de cardiologie à la Faculté de médecine de l'Université Ã山ǿ¼é.

La déclaration de l' American Diabetes Association et l'American College of Cardiology peut être lue sur : ou en pièce jointe de ce communiqué.

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L'Institut de recherche du Centre universitaire de santé Ã山ǿ¼é (IR CUSM) est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l'Université Ã山ǿ¼é. L'Institut compte plus de 600 chercheurs, près de 1 200 étudiants diplômés et postdoctoraux et plus de 300 laboratoires de recherche consacrés à un large éventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L'Institut de recherche est à l'avant-garde des connaissances, de l'innovation et de la technologie. La recherche de l'Institut est étroitement liée aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bénéficier directement des connaissances scientifiques les plus avancées.

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