Genre, sexe biologique et maladies cardiaques — une chercheuse du CUSM dirige la première équipe de recherche pancanadienne
Un nouveau projet de recherche regroupant plus de trente chercheurs du Canada vient d'être mis en marche. Appelé GENESIS, il représente l'étude pluridisciplinaire la plus vaste sur l'étiologie des maladies cardiovasculaires, première cause de décès au Canada.
L'étude GENESIS explorera les inconnues clés dans la manifestation des maladies cardiovasculaires chez les hommes et les femmes. Elle examinera en particulier à la fois les facteurs biologiques et génétiques (sexe biologique) et les facteurs comportementaux (sexe social) en cause dans les maladies cardiovasculaires.
« Les maladies cardiovasculaires tuent plus de Canadiens que toute autre cause, mais nous connaissons très peu les différences entre les hommes et les femmes dans les signes et les symptômes de la maladie, son traitement et la réadaptation ultérieure », dit la Dre Louise Pilote, épidémiologiste au Centre universitaire de santé Ã山ǿ¼é (CUSM) à Montréal et chercheuse principale de GENESIS. « Ce travail de collaboration fait intervenir des chercheurs aux expertises complémentaires, allant de la génétique moléculaire et de la biostatistique à la sociologie et à la cardiologie. »
Cette année, GENESIS mettra en œuvre cinq projets pilotes qui couvrent tout le spectre du processus pathologique, du développement au traitement. Ces pilotes permettront d'orienter les projets de recherche à long terme, qui se dérouleront dans les cinq années suivantes.
Les maladies cardiovasculaires, aussi appelées maladies cardiaques, sont des pathologies dégénératives de l'appareil cardiovasculaire entraînant l'obstruction des vaisseaux sanguins et, à terme, la crise cardiaque. Considérées jadis comme des pathologies à prédominance masculine, on pense maintenant qu'elles seraient la cause de décès d'un nombre à peu près égal de sujets des deux sexes, soit environ 80 000 Canadiens et Canadiennes par année.
GENESIS a reçu 1,5 million de dollars de la Fondation des maladies du cœur du Canada et des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Les IRSC ont lancé un programme d'équipes interdisciplinaires de renforcement des capacités (EIRC) pour encourager les collaborations intra et inter-établissements. L'importance du financement affecté au projet indique clairement la priorité qu'accordent ces organismes aux maladies cardiovasculaires.
L'Institut de recherche du Centre universitaire de santé Ã山ǿ¼é (CUSM) est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l'Université Ã山ǿ¼é. L'Institut compte plus de 500 chercheurs, près de 1 000 étudiants diplômés et postdoctorants et plus de 300 laboratoires de recherche consacrés à un large éventail de domaines de recherche, fondamentale et clinique. L'Institut de recherche est à l'avant-garde des connaissances, de l'innovation et de la technologie. La recherche de l'Institut est étroitement liée aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bénéficier directement des connaissances scientifiques les plus avancées. Pour de plus amples renseignements, consulter l'adresse .
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