Des chercheurs de Ã山ǿ¼é, du CUSM et de l’Institut Douglas au tableau d’honneur de Québec Science
Le 8 janvier 2009 – Les travaux d’avant-garde menés par des scientifiques de l’Université Ã山ǿ¼é, du Centre universitaire de santé Ã山ǿ¼é (CUSM) et de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas figurent au palmarès des 10 découvertes de l’année 2008 sélectionnées par le magazine Québec Science.
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Ce prestigieux classement annuel, dont les résultats sont publiés dans le numéro de février du magazine, a accordé des mentions d’honneur aux projets réalisés par AlainÌýBrunet, chercheur au Département de psychiatrie de la Faculté de médecine de l’Université Ã山ǿ¼é et à l’Institut Douglas; par DonÌýFrancis et JonathanÌýO’Neil, respectivement professeur et candidat au doctorat au Département des sciences de la terre et des planètes de l’Université Ã山ǿ¼é; ainsi que par MoragÌýPark et JanuszÌýRak, éminents chercheurs dans le domaine du cancer, en poste à l’Université Ã山ǿ¼é et au CUSM.
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Jonathan O’Neil et Don Francis – Percer les origines de la Terre
Jonathan O'Neil, candidat au doctorat et Don Francis, professeur au Département des sciences de la terre et des planètes de l’Université Ã山ǿ¼é, ont été sélectionnés pour leur recherche ayant conduit à la découverte des plus vieilles roches terrestres dans la ceinture de roches vertes de Nuvvuagittuq, située dans le Nord québécois. À l’aide d’une technique mesurant les traces d’isotopes radioactifs, les chercheurs ont pu établir l’âge d’une fausse amphibolite extraite de cette ceinture rocheuse à 4,28Ìýmilliards d’années, soit 250Ìýmillions d’années de plus que les plus anciennes roches terrestres découvertes auparavant. Ces résultats offrent aux chercheurs de précieux indices sur les premiers stades de l’évolution de notre planète. Ces roches revêtent une importance significative en raison non seulement de leur grand âge, mais aussi de leur composition chimique qui donne un aperçu sans précédent du processus ayant mené à la formation de la croûte terrestre primordiale. «ÌýLe processus à l’origine de la Terre m’intéresse au plus haut point, et maintenant que l’on dispose de ces roches, qui sont apparues très peu de temps après la naissance de la Terre, on peut commencer à comprendre de quelle façon la toute première croûte terrestre s’est formée sur notre planète. Ces nouvelles découvertes suscitent chez moi un grand sentiment d’enthousiasme.Ìý»
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Pour obtenir une entrevue avec Jonathan O’Neil ou avec le Pr Don Francis, veuillez communiquer avec Cynthia Lee au 514 398-6754.
Alain Brunet – Effacer le traumatisme des mauvais souvenirs
Alain Brunet, Ph. D., psychologue clinicien et professeur agrégé de psychiatrie à l’Université Ã山ǿ¼é, étudie les effets des traumatismes psychologiques chez les individus depuis plus de 15 ans, s’attardant principalement aux facteurs de risque et à la mise au point de traitements efficaces contre le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Il a ainsi découvert une nouvelle utilisation d’un ancien produit, le propranolol. Il s’agirait du premier médicament capable de guérir le TSPT. Dans le cadre du traitement, les patients doivent se remémorer leur expérience traumatisante après avoir pris le médicament. LeÌýpropranolol agit en bloquant partiellement la composante émotive associée au souvenir traumatique avant qu’elle soit sauvegardée à nouveau dans la mémoire à long terme, tout en laissant les autres composantes de la mémoire tout à fait intactes. Grâce à cette découverte, le Dr Brunet a fait état de la guérison de patients souffrant de TSPT à la suite de l’administration de six doses du médicament seulement.
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Pour obtenir une entrevue avec le Dr Brunet, veuillez communiquer avec Marie-France Coutu au 514 761-6131, poste 2769.
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– Prédire l’évolution des cellules cancéreuses
La Dre MoragÌýPark, directrice scientifique de l’Institut du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), a orienté ses travaux de recherche sur l’environnement des tumeurs mammaires. «ÌýNous savons que cet environnement joue un rôle déterminant dans le développement et la progression du cancer; les cellules tumorales de différentes patientes présentent des microenvironnements distincts au niveau génétiqueÌý», a expliqué la Dre Park. «ÌýNos résultats indiquent qu’il est possible d’utiliser le profil génétique de ces microenvironnements distincts pour déterminer l’évolution de la maladie – c’est-à -dire qui s’en tirera bien ou non.Ìý» Son équipe a identifié un profil de 26Ìýgènes qui pourrait être utilisé pour prédire avec précision l’issue clinique de la maladie. La prochaine étape consiste à mettre au point un test fonctionnel fiable pouvant être utilisé auprès des patientes. L’équipe prévoit disposer d’un test pour des essais cliniques à la fin de l’année 2009.
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– Apprendre le langage des tumeurs
Le Dr Janusz Rak a mis au jour un nouveau mécanisme fondamental de communication des cellules cancéreuses. Ainsi, les cellules cancéreuses libèrent des structures en forme de bulles, baptisées oncosomes, qui contiennent des protéines qui causent le cancer. Lorsque les oncosomes fusionnent avec des cellules saines, elles peuvent déclencher chez elles des mécanismes spécifiques induisant un comportement malin et aberrant. «ÌýSachant cela, nous pouvons imaginer que beaucoup de protéines mutantes ne sont pas nécessairement confinées dans les cellules qui les produisent. Elles pourraient migrer et se répandreÌý», a expliqué le DrÌýRak. « Ce mécanisme va à l’encontre de la vision traditionnelle voulant qu’une cellule unique ayant subi une mutation se multiplie de façon incontrôlée jusqu’à former une tumeur. Bien que cette découverte ouvre de nouvelles perspectives de recherche passionnantes, nous espérons aussi qu’elle aura des conséquences positives pour les patients.Ìý»
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Pour obtenir une entrevue avec les Drs Rak ou Park, veuillez communiquer avec Cynthia Lee au 514 398-6754.
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À propos de l’Université Ã山ǿ¼é
Fondée à Montréal, au Québec, en 1821, l’Université Ã山ǿ¼é se classe comme chef de file parmi les universités canadiennes. Ã山ǿ¼é compte deux campus, 11Ìýfacultés, 10Ìýécoles professionnelles, 300Ìýprogrammes d’études et au-delà de 33Ìý000Ìýétudiants, originaires de 160Ìýpays. L’Université accueille plus de 6Ìý200Ìýétudiants étrangers, qui composent près de 20Ìýpour cent de sa population étudiante. Près de la moitié de ses étudiants ont une langue maternelle autre que l’anglais – dont 6Ìý000Ìýfrancophones.
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À propos de l’Institut de recherche du CUSM
L’Institut de recherche du Centre universitaire de santé Ã山ǿ¼é (IR du CUSM) est un centre de recherche de réputation mondiale dans le domaine des sciences biomédicales et des soins de santé. Établi à Montréal, au Québec, il constitue la base de recherche du CUSM, centre hospitalier universitaire affilié à la Faculté de médecine de l’Université Ã山ǿ¼é. L’Institut compte plus de 600Ìýchercheurs, près de 1Ìý200Ìýétudiants aux cycles supérieurs et postdoctoraux et plus de 300Ìýlaboratoires de recherche consacrés à un large éventail de domaines de recherche fondamentale et clinique. L’Institut de recherche est à l’avant-garde des connaissances, de l’innovation et de la technologie. La recherche de l’Institut est étroitement liée aux programmes cliniques du CUSM, ce qui permet aux patients de bénéficier directement des connaissances scientifiques les plus avancées. L’Institut de recherche du CUSM est soutenu en partie par le Fonds de la recherche en santé du Québec. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site à l’adresse suivanteÌý: .
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À propos de l’Institut Douglas
Le Douglas est un institut de classe mondiale, affilié à l'Université Ã山ǿ¼é et à l'Organisation mondiale de la santé, qui soigne les personnes souffrant de maladies mentales et leur offre espoir et guérison. Ses équipes de spécialistes et chercheurs font constamment évoluer les connaissances scientifiques, les intègrent aux soins offerts à leurs patients et les partagent avec la communauté pour la sensibiliser et éliminer les préjugés entourant la maladie mentale. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site à l’adresse suivanteÌý: .
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