De nouveaux investissements dans les universités
« Un million de jeunes obtiendront un diplôme d’une université canadienne d’ici 2017, affirme Stephen Toope, recteur de la University of British Columbia et président du conseil d’administration de l’Association des universités et des collèges du Canada (AUCC). Ces diplômés posséderont les connaissances, l’expérience et les compétences dont le Canada aura besoin au cours des prochaines décennies, et ils sauront aussi s’adapter aux emplois d’aujourd’hui, comme à ceux de demain. »
« Le Canada a besoin d’un nombre accru de diplômés des universités et des collèges, et de titulaires de certificats professionnels pour livrer concurrence dans la nouvelle économie mondiale du savoir », ajoute Paul Davidson, président-directeur général de l’AUCC. Selon un récent rapport de la CIBC, la plupart des emplois en forte demande au Canada exigent un diplôme universitaire (des gestionnaires dans les domaines de la santé, de l’éducation, et des services sociaux et communautaires; des professionnels des ressources humaines et des services professionnels; des superviseurs du domaine de la fabrication et de la transformation).
Les investissements du gouvernement fédéral en recherche ont permis au Canda de se hisser parmi les chefs de file de la recherche. « Même en période économique difficile, le gouvernement reconnaît que la recherche stimule l’avantage concurrentiel du Canada, déclare M. Davidson. Au cours de budgets successifs, le gouvernement fédéral a augmenté son soutien à la recherche et à l’innovation au Canada, un soutien qui permet de former le talent, de créer de l’emploi et de rendre le pays encore plus concurrentiel sur la scène internationale. »
Les universités canadiennes accueillent aussi favorablement l’importance accordée dans le budget d’aujourd’hui aux initiatives internationales en matière d’éducation. « Les investissements en éducation internationale ont des retombées économiques de plus de huit milliards de dollars par année qui profitent à toutes les régions du Canada, précise M. Davidson. Les employeurs disent vouloir une main- d’œuvre internationale souple. L’ouverture sur le monde profite au Canada, tout comme aux étudiants canadiens. »
L’AUCC fait partie d’un consortium du milieu de l’éducation qui presse le gouvernement d’accroître ses efforts en matière d’éducation internationale afin de stimuler la compétitivité internationale du Canada, et qui est prêt à collaborer avec des partenaires afin d’assurer l’avancement de la stratégie en matière d’éducation internationale.
Nouvel élément en matière d’éducation internationale, un financement accru est accordé au programme Globalink de Mitacs, qui attire les meilleurs étudiants au premier cycle du monde entier dans les universités canadiennes pour effectuer des projets de recherche, et permettra maintenant à des étudiants canadiens d’effectuer de la recherche à l’étranger. « Voici l’occasion pour les universités canadiennes de se mettre en valeur et d’accueillir les meilleurs étudiants étrangers sur leurs campus », poursuit M. Davidson.
Les dirigeants universitaires accueillent favorablement l’annonce d’un programme qui améliorera l’accès et la réussite des étudiants autochtones de niveau postsecondaire. Le budget accorde en effet du financement à un programme de bourses d’études, issu d’une collaboration entre Indspire et les universités canadiennes, qui s’accompagnera d’un financement de contrepartie provenant du secteur privé.
« Les jeunes Autochtones constituent le segment de la population qui connaît la croissance la plus rapide au pays. Pourtant, les taux d’obtention de diplômes chez les Autochtones sont loin derrière ceux des non Autochtones, souligne M. Davidson. Cette mesure concrète contribuera à combler le fossé sur le plan de l’éducation. »