Ã山ǿ¼é

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Atténuer la fatigue liée au cancer, unÌýpasÌýàÌýla fois

Un programme d’exercices de faible intensité permet de renforcer les ressources desÌýpersonnesÌýatteintes de cancer
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 12 March 2015

Selon une équipe de chercheurs de l’Université Ã山ǿ¼é, un programme d’activité physique dont le niveau n’est «Ìýni trop faible, ni trop élevéÌý» se révèle prometteur pour atténuer la fatigue liée au cancer.

Une équipe de chercheurs de l’Université Ã山ǿ¼é, s’est intéressé à la fatigue éprouvée par les personnes atteintes de cancer parce qu’il s’agit de l’un des symptômes les plus envahissants associés au cancer, accentuant la détresse et perturbant tous les aspects de la vie quotidienne; or, peu de recherches ont été effectuées sur la façon de composer avec ce problème. NancyÌýMayo, professeure à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université Ã山ǿ¼é, s’emploie à relever ce défi. Dans le cadre d’une récente étude pilote, elle a mis sur pied un programme de marche personnalisé de 8Ìýsemaines pour 26Ìýpersonnes atteintes de cancer au stade avancé dans le but de réduire leur niveau de fatigue.

«ÌýNous avons conçu des programmes de marche personnalisés en fonction de la capacité de chaque participant, cette dernière ayant été mesurée au moyen d’un podomètre et augmentée graduellement selon le niveau personnel de fatigueÌý», explique la professeure Mayo, également chercheuse à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé Ã山ǿ¼é (CUSM).Ìý

«ÌýAinsi, les patient qui faisaient moins de 5Ìý000Ìýpas par jour devaient augmenter leur parcours quotidien de 10Ìý% chaque semaineÌý», précise la professeure Mayo. «ÌýSi le niveau de fatigue demeurait le même ou diminuait, le nombre de pas augmentait. En revanche, si le niveau de fatigue augmentait, le nombre de pas demeurait le même; enfin, si le niveau de fatigue augmentait pendant deux semaines consécutives, le patient devait réduire le nombre de pas proportionnellement à l’augmentation précédente.Ìý»

Les participants devaient tenirÌý un journal quotidien faisant état de leur fatigue et ils recevaient chaque semaine un appel téléphonique standardisé visant à évaluer leur niveau de fatigue.

«ÌýNous avons découvert que l’effet de ce programme sur la fatigue était assez marqué; la marche favorisant une meilleure capacité physique fonctionnelle et améliorant le sentiment général de bien-êtreÌý», ajoute la professeure Mayo. «ÌýFait intéressant, en général des périodes plus courtes d’exercice de faible intensité pendant une plus courte durée ont eu des effets prometteurs sur la fatigue liée au cancer. Ces résultats viennent étayer la théorie selon laquelle il faut renforcer les ressources des patients plutôt que de les épuiser.Ìý»

«ÌýLes résultats de notre étude pilote sont prometteurs, mais nous devons poursuivre nos travaux dans le cadre d’une étude de plus grande envergureÌý», affirme la chercheuse, qui a présenté une demande de financement auprès des Instituts canadiens de recherche en santé afin de poursuivre ses recherches.

Cette étude a été financée par le CUSM et le Concours de projets pilote de l’Institut de recherche. Elle a été réalisée au CUSM dans le cadre du Programme de nutrition et de réadaptation en oncologie.

³¢â€™a°ù³Ù¾±³¦±ô±ð Pedometer-facilitated walking intervention shows promising effectiveness for reducing cancer fatigue: a pilot randomized trial, par NancyÌýE.ÌýMayo, CarolinaÌýMoriello, SusanÌýC.ÌýScott, DianaÌýDawes, MohammadÌýAuais et MartinÌýChasen, a été publié dans la revue spécialisée Clinical Rehabilitation.

DOIÌý: 10.1177/0269215514536209

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