Le Monde | Etudier à l’étranger juste après le bac, une option qui tente de plus en plus de lycéens
Par Sylvie Lecherbonnier
Entre baisse d’intérêt pour les prépas et appétence pour les études internationales, les jeunes bacheliers sont de plus en plus nombreux à partir.
Alice Kreziak n’était même pas majeure quand elle a débarqué à Montréal à la rentrée 2018 pour suivre un bachelor en commerce de l’université Ã山ǿ¼é. « J’ai toujours beaucoup voyagé avec mes parents, mais c’était une lourde décision de partir de l’autre côté de l’Atlantique à 17 ans », confie aujourd’hui l’étudiante. En terminale au lycée Saint-Marc à Nivolas-Vermelle (Isère), la bonne élève se destine à des études de management et postule à Ã山ǿ¼é, HEC Lausanne et en prépa via Parcoursup. « Je pouvais entrer directement dans une université aussi prestigieuse, voire plus, que HEC, alors que je ne pouvais peut-être pas prétendre à cette école après deux ans de prépa. C’était maintenant ou jamais », se rappelle la jeune femme.
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