Paul Crutzen obtient un doctorat en météorologie à l’Université de Stockholm, en 1973. Sa thèse portait sur la pollution de la stratosphère causée par les aéronefs volant à haute altitude.
En 1980, il devient membre de l’Institut Max-Planck, à Mayence, en Allemagne. En 1992, il enseigne à temps partiel à l’Institut océanographique Scripps de l’Université de Californie à San Diego et à l’Université nationale de Séoul, en Corée du Sud.
En 1995, Paul Crutzen reçoit le prix Nobel de chimie pour avoir sonné l’alarme, avec l’aide de deux de ses collègues – F. Sherwood Rowland et Mario Molina –, quant à la possibilité que les composés gazeux produits par l’homme détruisent la couche d’ozone.
En 2000, Paul Crutzen et Eugene F. Stoermer proposent le terme « anthropocène » pour nommer l’époque géologique actuelle, afin de mettre l’accent sur le rôle central que joue l’humanité en géologie et en écologie.
Crutzen a prononcé la conférence Beatty le 8 mars 2000, intitulée « L’importance des régions tropicales en chimie atmosphérique ».
Image: Carsten Costard