Né aux États-Unis, en 1929, Edward Osborne Wilson – mieux connu sous le nom d’E. O. Wilson – obtient une maîtrise en 1950, à l’Université de l’Alabama. Après un bref passage à l’Université du Tennessee, il effectue ses études doctorales à l’Université Harvard.
Enfant, il ne se lasse pas d’explorer le monde extérieur. Il perd toutefois la vue dans un œil à la suite d’un accident de pêche à l’âge de sept ans. Sa vision à distance et sa perception de la profondeur en sont altérées de façon permanente. Ce handicap l’incite à s’intéresser aux « petites choses », comme les insectes et, tout particulièrement, les fourmis. À la demande gouvernement de l’Alabama, il publie son premier article scientifique sur les fourmis de cet État du Sud, alors qu’il en est seulement au premier cycle de ses études.
Son titre de membre adjoint de la Society of Fellows de l’Université Harvard lui permet d’effectuer des expéditions outre-mer et de recueillir divers spécimens de fourmis. À la fin des années 1950, il se hisse au rang d’expert mondial des fourmis.
De 1956 à 1996, E. O. Wilson est professeur à l’Université Harvard et étudie l’évolution des fourmis, y compris la façon dont elles ont muté en une nouvelle espèce en fuyant les désavantages environnementaux pour s’installer dans de nouveaux habitats. En 1967, E. O. Wilson et Robert MacArthur, mathématicien et écologiste, coécrivent The Theory of Island Biogeography, qui deviendra un ouvrage phare dans le monde de l’écologie. Il a aussi rédigé The Insect Societies, en 1971, Sociobiology: The New Synthesis, en 1975, The Diversity of Life, en 1992, son autobiographie intitulée Naturalist, en 1994, et plusieurs autres livres.
En 1996, il prend sa retraite de l’Université Harvard pour occuper le poste de professeur émérite et de conservateur honoraire en entomologie. Il crée aussi la Fondation sur la biodiversité E.-O.-Wilson.
Image : Harvard University Archives