Sous la direction d'Arnaud Bernadet: «L'éthos intime de l'écrivain» et «Le poème en 1924»
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Viennent de paraître : deux dossiers sous la codirection et la direction d'Arnaud Bernadet
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Études françaises, vol. 59-3, Presses de l'Université de Montréal.
Arnaud Bernadet, Ian Byrd et Élisabeth Chevalier (dir.)
Textes de Jean-Marie Roulin, Ian Byrd, Françoise Simonet-Tenant, Mylène Bédard, Stéphanie Bernier, Louis-Daniel Godin, Élisabeth Chevalier.
Notion labile, inséparable de l’avènement de l’individu moderne et de son for intérieur, l’intime ne se confond pas pour autant avec la catégorie du privé par opposition au public. En régime littéraire, il peut prendre des formes aussi diverses que les journaux, carnets, notes ou correspondances. Dans tous les cas, il a pour vocation de dire vrai sur soi-même. Avec le déploiement de l’intime, on assiste à l’émergence de ce que Michel Foucault reconnaissait dans son séminaire sur "L’herméneutique du sujet" (1982) sous l’espèce d’une « fonction éthopoiétique ». Plus encore qu’à une fonction, l’écriture de soi renvoie à une poétique définie globalement comme éthique du discours, articulant étroitement le sujet de l’énonciation et le sujet de la conduite (conduite de soi devant les autres). Si la parole « vaut engagement », c’est que cette valeur découle de sa qualité artistique même. En croisant des œuvres de la tradition française et québécoise, de Benjamin Constant à Jeanne Lapointe et Marie Uguay, c’est cette question que les articles réunis dans ce dossier tâchent d’explorer.
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Études littéraires, vol. 53-1, Presses de l’Université Laval.
Arnaud Bernadet (dir.),
Contributions de Anne Reverseau, Alexander Dickow, Olivier Penot-Lacassagne, Claude Leroy, Bertrand Degott, Nelson Charest, Émilien Sermier, Sophie Fishbach.
« Le poème en 1914. Aux marges du surréalisme » Ce dossier examine l’actualité et l’activité poétiques des « voix décentrées » qui se tiennent à distance du mouvement d’André Breton. Un panorama innovant des modernités alternatives de cette année charnière – 1924 – que les histoires littéraires ont tendance à réduire au seul surréalisme.
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